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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Le «cowboy» doit se protéger

Davis Alexander, dans un match contre le Rouge et Noir d'Ottawa, le 14 octobre 2024, au stade Percival-Molson.
Davis Alexander, dans un match contre le Rouge et Noir d'Ottawa, le 14 octobre 2024, au stade Percival-Molson. Ben Pelosse / JdeM
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Photo portrait de Benoît Rioux

Benoît Rioux

2025-06-06T03:00:00Z
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En devenant le quart-arrière numéro un des Alouettes, Davis Alexander sera forcé d’adapter un peu son style de jeu. Surnommé «cowboy» par certains membres de l’état-major, l’Américain de 26 ans devra désormais déployer son talent, mais tout en prenant bien soin de se protéger. 

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«Comme quart-arrière, tu dois être intelligent et prendre les bonnes décisions au bon moment», convient Alexander.

La situation est d’autant plus vraie que le jeune homme est maintenant celui sur lequel on mise pour guider les Alouettes jusqu’aux grands honneurs. Si sa façon de jouer ne changera pas complètement, il doit désormais prendre ses décisions sur le terrain en pensant un peu plus à l’avenir de l’équipe à moyen et à long terme. Avec de grands pouvoirs viennent de grandes responsabilités.

«On m’a parlé un peu de cet aspect durant la saison morte et je le comprends, indique Alexander. Comme quart-arrière numéro un, tu as peut-être besoin de te protéger davantage.»

Choisir les bons moments

Même s’il en sera à sa première saison comme partant dans la Ligue canadienne de football, Alexander connaît le tabac. L’athlète originaire de Gig Harbor, dans l’État de Washington, occupait en effet un tel rôle à l’époque où il évoluait pour les Vikings de l’université d’État de Portland, de 2017 à 2021.

«Il y a des moments pendant un match où tu dois choisir de sacrifier ton corps pour l’équipe», résume ainsi Alexander.

Davis Alexander
Davis Alexander Photo MARTIN CHEVALIER

En première demie, lors d’un premier essai et 10 verges à franchir, un quart-arrière doit d’abord et avant tout penser à limiter les dégâts et à assurer sa protection. Au contraire, si le pointage est serré et qu’il y a un jeu à faire sur un troisième essai, avec une ou deux minutes à écouler à un match, un quart-arrière sera appelé à prendre plus de risques.

«Quand c’est le temps, tu dois y aller et faire tout ce que tu peux», mentionne Alexander, avec détermination.

Personne ne doute de la volonté d’Alexander de sacrifier son corps et de prendre des risques pour permettre à son équipe de l’emporter. Le jeune quart-arrière sait toutefois qu’il ne pourra plus jouer au cowboy pendant les quatre quarts au fil des 18 matchs de la saison régulière.

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