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L'article provient de Le sac de chips

L’assassin du PDG de UnitedHealthcare aurait laissé une énigmatique série d’indices liés au nombre 286

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Photo portrait de Frédéric Guindon (Le Sac de Chips)

Frédéric Guindon (Le Sac de Chips)

2024-12-11T17:40:40Z
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Les preuves contre Luigi Mangione sont accablantes, mais ses potentielles motivations restent enveloppées d’un voile de mystère.

Il y a une semaine, le PDG du géant de l’assurance médicale UnitedHealthcare Brian Thompson était abattu de plusieurs coups de feu à sa sortie d’un hôtel de Manhattan.

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Depuis lors, une gigantesque chasse à l’homme s’est mise en branle à travers les États-Unis afin d’épingler le suspect dont l’image a été captée par plusieurs caméras de surveillance avant et après avoir commis son crime sordide.

Puis, lundi dernier, un homme de 26 ans correspondant au signalement émis par la police new-yorkaise a été appréhendé dans un McDonald’s de la Pennsylvanie.

MEGA/WENN
MEGA/WENN


Luigi Mangione, un individu né dans une famille fortunée de Baltimore et ayant étudié en génie informatique dans une université réputée, est ainsi devenu le principal (et le seul) suspect dans l’affaire de l’assassinat du dirigeant de UnitedHealthcare.

Il fera ainsi face (minimalement) à cinq chefs d’accusation, soit homicide au second degré, falsification de documents, possession d’une arme à feu sans permis, possession d’instruments de crime et fausse identification auprès des autorités policières.

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AFP
AFP

Il semblerait qu’une douloureuse blessure au dos l’ait (en partie, du moins) incité à se révolter contre le système de santé américain.

Depuis le dévoilement de l’identité de l’accusé, plusieurs internautes avides d’histoires policières se sont improvisés détectives et ont tenté de retracer la présence de Mangione en ligne.

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La plupart de ses profils de réseaux sociaux ont été supprimés, mais son compte X est resté actif suffisamment longtemps pour que les usagers le scrutent à la loupe.

D’abord, son image de couverture montrait trois choses: un personnage Pokémon, une radiographie d’un dos avec des épingles métalliques plantées dans la colonne vertébrale et une photo de lui torse nu en randonnée.

Capture d'écran / X
Capture d'écran / X



Si l’image de Mangione en excursion en montagne a d’abord attiré l’attention des gens en raison de son apparence musclée, elle ne représentait en réalité aucun intérêt pour l’enquête.

La deuxième image montrant une radiographie du dos serait celle de Mangione. Son ancien colocataire affirmant à CivilBeat qu'il souffrait de maux de dos en raison d'une vertèbre mal alignée qui lui pinçait parfois la colonne vertébrale.

Et la troisième image montre un Pokémon qui dissimulerait un secret.

En effet, chaque Pokémon du Pokédex (l’annuaire des 1025 espèces de Pokémon réparties en neuf générations) a son propre nombre qui lui est associé.

Dans le cas qui nous intéresse, on voit le Pokémon nommé Breloom, dont le numéro est 286.

Fait intéressant: le compte X de Mangione comptait exactement 286 publications avant qu’il soit arrêté par les autorités.

Et selon le verset 6 du chapitre 28 des Proverbes de l’Ancien Testament (Proverbes 28:6), «Mieux vaut un pauvre à la conduite intègre qu'un homme tortueux et louvoyant, même riche!»

Le site Bible Ref va plus loin en expliquant que «cela peut faire référence à des pratiques commerciales malhonnêtes ou à une corruption flagrante».

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Il est difficile de mettre cette coïncidence sur le compte du hasard, surtout considérant que dans le jargon des réclamations d’assurances médicales américaines, un «code 286» signifie qu’une réclamation de soins de santé est refusée parce que les délais d'appel ne sont pas respectés.

Le manifeste trouvé dans le sac à dos de Mangione aurait également indiqué à la police qu'il «semblait considérer l'assassinat ciblé du plus haut représentant de l'entreprise comme une élimination symbolique et un défi direct à ses allégations de corruption et de jeux de pouvoir».

Dans son manifeste de trois pages, Mangione a également qualifié les soins de santé privés de «parasites qui devaient s’y attendre».

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