Lance Stroll trace une comparaison entre le Canadien et Aston Martin

MIAMI | Même s’il fut très occupé avec trois courses au programme en avril et qu’il a voyagé de l’Asie au Moyen-Orient, en passant par l’Europe, Lance Stroll a gardé un œil sur l’aventure du Canadien vers les séries éliminatoires et le duel face aux Capitals de Washington. Il a même tracé une comparaison positive entre le futur de l’organisation et l’avenir d’Aston Martin.

• À lire aussi: Grand Prix de Miami : Verstappen a-t-il utilisé sa paternité imminente pour se défiler d'une situation explosive ?
• À lire aussi: Nouveau design raté de Ferrari au Grand Prix de Miami

«C’était une bonne percée en séries et une belle aventure pour une jeune équipe, a lancé le pilote de Montréal avec le sourire, sous le chaud soleil plombant sur la pelouse du Hard Rock Stadium. Ce n’était évidemment pas le résultat souhaité en séries, mais le Canadien a un brillant et excitant futur. C’est excitant.»

Ces mots font écho à la situation qui attendra l’écurie Aston Martin l’an prochain avec l’arrivée de la nouvelle réglementation technique de la FIA. Aux poubelles la configuration actuelle de la bagnole, les attentes sont élevées envers la nouvelle monoplace qui est sur la planche à dessin du gourou de l’ingénierie, Adrian Newey.

Méchant bazou

Car il faut le souligner en caractères gras, l’AMR-25 n’est pas performante du tout. Comme sa mouture précédente de 2024 qui avait placé l’écurie britannique au cinquième échelon du Championnat du monde des constructeurs, loin derrière Mercedes. Ses problèmes sont une continuité.

L’AMR-25 se trouve au septième rang après cinq étapes au calendrier avec ses 10 points, tous amassés par Stroll.

Comme l’an passé, le pilote canadien vit d’espoir à bord d’une voiture qui est maintenant reléguée au fond de la grille. Cette monoplace ne se bat plus avec celles des quatrième et cinquième positions.

«On ne connaît pas la saison qu’on voudrait. C’est frustrant pour toute l’équipe. On veut performer et retourner à l’avant de la grille, car c’est définitivement moins plaisant à l’arrière, a exposé Stroll.

«Mais on ne peut pas reconstruire la voiture en une nuit. On est limité présentement», a-t-il ajouté, espérant extraire tout le potentiel de sa monoplace à Miami en croisant les doigts pour de meilleurs résultats.

À long terme

À l’aube de la saison, il se racontait en coulisses qu’Aston Martin évaluerait le premier tiers du calendrier avant de décider du sort des 16 courses suivantes.

Il appert que la direction regarde déjà à moyen et à long terme, selon les propos du directeur Andy Cowell. Ce qui signifie que les yeux sont tournés vers 2026.

Pendant ce temps, Stroll et Alonso doivent se débrouiller avec leur carrosse et saisir toutes les occasions pour grappiller les points au passage. Dans leurs discours, on sent la même intention de se téléporter jusqu’à mars 2026, quand tous les espoirs seront permis et les déboires de 2024 et de 2025, choses du passé.