L’absence d’imposition fiscale a mené au retour des joueurs clés en Floride, dixit Marchand
Agence QMI
L’attaquant Brad Marchand est loin de regretter sa signature de contrat avec les Panthers de la Floride, d’autant plus que ceux-ci ont ramené dans leur giron plusieurs éléments importants cet été.
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Ayant paraphé une entente de six ans et de 31,5 millions $ pendant la saison morte, l’ancien des Bruins de Boston retrouvera notamment Sam Bennett et Aaron Ekblad, deux autres patineurs que l’organisation floridienne aurait pu perdre via le marché de l’autonomie. Or, le directeur général Bill Zito a pu leur accorder des pactes de huit ans, le premier acceptant 64 millions $ et le second, 48,8 millions $.
Toutefois, au dire de Marchand, rien de tout cela n’aurait été possible avec une imposition fiscale substantielle en Floride, comme c’est le cas entre autres à Montréal et à Toronto.
«Vous pouvez dire les choses telles qu’elles le sont. Si nous n’étions pas dans un État sans impôts, ça n’aurait probablement pas fonctionné pour deux gars, a affirmé le vétéran aux médias mercredi. Deux joueurs seraient partis dans une situation semblable. C’est un avantage que cette équipe a pu utiliser pour faire marcher le tout.»
Cette déclaration risque d’attiser la colère de certains partisans réclamant un allègement pour les clubs payant plus d’impôts. À ce propos, le commissaire de la Ligue nationale, Gary Bettman, a mentionné en juin que le sujet était non pertinent à ses yeux.
«C’est ridicule comme enjeu. Quand les équipes en Floride n’étaient pas bonnes, et ce fut le cas pendant environ 17 ans, personne ne s’est plaint, avait-il répondu à la chaîne TNT. [...] Qu’est-ce qu’on va faire? On va subventionner les équipes en Californie ou à New York?»