Jusqu’où aller pour plaire à Quinn Hughes?

L’état-major des Canucks de Vancouver devra jongler avec une patate chaude d’envergure, cette saison, en essayant d’avoir du succès tout en tentant de convaincre le capitaine de l’équipe, Quinn Hughes, de rester en Colombie-Britannique pour encore plusieurs années. 

C’est connu, Hughes aimerait bien avoir la possibilité d’évoluer auprès de ses frères Jack et Luke , qui portent les couleurs des Devils du New Jersey, quelque part dans le futur. Et comme son contrat arrivera à échéance à l’été 2027, la question de son avenir devient relativement pressante.

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Hughes a déjà mentionné que sa priorité demeurait le succès de l’équipe en 2025-2026 et que les résultats de celle-ci allaient influencer sa décision, l’été prochain, lorsqu’il deviendra possible pour lui de signer une prolongation de contrat avec Vancouver.

En attendant, les dirigeants hockey des Canucks se demandent à quel point ils doivent y aller le tout pour le tout afin de se donner les meilleures chances de conserver les services de Hughes, gagnant du trophée Norris en 2024.

«Évidemment, l’avenir de Quinn est très important pour cette organisation», a d’abord rappelé le président des opérations hockey des Canucks, Jim Rutherford, à l’ouverture du camp d’entraînement de l’équipe, mercredi.

«À ce point-ci, il n’a pas encore besoin de prendre une décision, a-t-il ajouté. Parfois, dans la vie, on pense une chose et un mois plus tard, on a changé d’avis.»

«C’est toujours important de gagner, surtout dans cette situation, a souligné Rutherford. Mais on est comme dans un entre-deux.»

Est-ce que l’équipe est prête à aller jusqu’à sacrifier une partie de son avenir pour s’améliorer significativement et rapidement dans le but de plaire à Hughes? C’est risqué.

«On peut essayer ça et il pourrait décider de partir quand même, sans se soucier de la performance de l’équipe, a observé Rutherford.

Le marché n’est pas favorable aux acheteurs, a avancé l’homme de hockey d’expérience. Lorsque le directeur général Patrik Allvin s’informe au sujet de joueurs d’impact, le retour demandé est de plus en plus considérable, a-t-il révélé. Et Hughes pourrait quand même avoir envie de poursuivre sa carrière dans une ville qui lui plaît davantage.

«Le gros sujet dont on parle tous, c’est qu’il veut jouer avec ses frères, a lancé Rutherford. Tout le monde sait ça, maintenant. Mais ça ne veut pas dire que ça doit arriver dans deux ans, ou l’année prochaine.»

«Ça pourrait être vers la fin de leurs carrières et ils pourront dire qu’ils ont joué ensemble, a-t-il poursuivi. Il y aurait 100 façons de voir cette histoire et il n’y aura toujours qu’un seul gars qui va prendre la décision, pour une raison ou une autre.»

Cela dit, les Canucks doivent faire mieux, tout simplement. Et Rutherford s’engage à faire le nécessaire.

«On a une responsabilité, Quinn Hughes ou pas, de mettre la meilleure équipe possible sur la glace», a-t-il résumé.