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L'article provient de TVA Sports
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La stupéfiante réaction des enfants d'Alexandre Daigle

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TVA Sports

2024-01-29T23:44:17Z
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Tout le monde a sa propre opinion de la carrière d'Alexandre Daigle.

Mais si un documentaire sur sa vie devait se faire, le principal intéressé tenait à raconter les choses à sa manière. C'est du moins ce qu'il a déclaré lors d'une entrevue avec Jean-Charles Lajoie, lundi.

«La Ligue nationale m'a contacté. Ils avaient déjà vendu le projet à Amazon. C'était naturel pour moi d'y participer. Tant qu'à parler de ma carrière, je suis la meilleure personne pour le faire. Mes enfants ne connaissent pas vraiment mon côté joueur de hockey non plus. Mon père était en fin de vie. Tout ça a fait que c'était automatique pour moi. Je suis vraiment heureux qu'ils m'ont permis de faire ça.» 

L'ancien premier choix des Sénateurs d'Ottawa est d'ailleurs revenu sur les moments émotifs qu'il a pu vivre avec son père.

«Ça pris un an faire le projet. Ils sont venus chez moi, à Montréal. Après, nous sommes retournés à mon chalet dans les Laurentides avec mon père. On savait qu'il lui restait pas mal moins de temps. C'était bien de le prendre à un bon moment. Il avait le cancer. Tu ne sais jamais comment il va se sentir avec les traitements. Il se sentait en pleine forme. On a passé du bon temps. C'est rare que tu peux passer des bons moments et dire à ton père que tu l'aimes. On se voyait souvent, on se parlait souvent, mais on ne rentrait pas vraiment dans les sentiments. C'était très émouvant.»

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Daigle a avoué avoir visionné le documentaire «The Chosen One» en compagnie de ses enfants. Leur réaction était particulièrement drôle.

«Je l'ai écouté hier, le documentaire, avec mes enfants. Je pleurais encore de voir mon père. Mes enfants ne savaient pas que j'étais aussi cool que ça, il y a 30 ans. Moi, je pleurais. Eux autres, ils étaient crinqués. On n'était pas à la même place pantoute. C'était vraiment drôle ça. Ils ont d'autres références dans la vie.»

Le Québécois de 48 ans ajoute qu'il aurait eu de bien meilleures chances d'avoir une meilleure carrière, s'il avait été repêché 30 ans plus tard.

«J'aurais aimé ça commencer aujourd'hui. Toute la préparation autour des joueurs repêchés dans les cinq premiers est meilleure. Ça part de l'agent qui sait comment mieux encadrer son jeune. Ils ont des psychologues sportifs. L'entraînement est complètement différent. Moi, j'étais au secondaire l'année avant. Puis là, j'arrive dans la Ligue nationale. Je voyage dans toutes les plus belles villes américaines. Tu fais plein de découvertes. C'est beaucoup dans ton petit cerveau de gars de 18 ans. Tu n'es jamais prêt pour ça. Je n'étais vraiment pas prêt et je n'avais pas les outils.»

Voyez l'entrevue en question dans la vidéo ci-dessus.

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