La science dévoile l’âge où le bonheur atteint son pic (et ce n’est pas dans la vingtaine)

Quelles sont les années les plus heureuses de notre vie? Une étude s’est penchée sur le sujet, et la réponse est surprenante. Voici l’âge auquel on se sentirait le plus heureux, selon les scientifiques.

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Et si le pic de bonheur arrivait à un moment inattendu de la vie? Contrairement aux idées reçues, le bonheur ne suit pas toujours la courbe que l’on imagine. Alors que la société représente souvent les années de la vingtaine comme les plus heureuses, une étude scientifique révèle que notre pic de bonheur serait atteint plus tard. Une découverte qui bouscule notre perception du lien entre l’âge et l’épanouissement personnel.

À quel âge sommes-nous vraiment heureux?

Une étude publiée dans la revue scientifique Social Indicators Research révèle que les années les plus heureuses de nos vies sont situées entre 30 et 34 ans. En analysant les données de l’enquête menée dans 13 pays européens auprès de personnes âgées de 50 ans et plus, cette étude indique que le bonheur suit une courbe en cloche, atteignant son sommet entre 30 et 34 ans, puis diminuant progressivement par la suite.

Le bonheur diminue-t-il avec l’âge?

Selon l’étude, la relation entre l’âge et la probabilité d’avoir vécu l’année la plus heureuse de sa vie suit une courbe en U inversé, avec un pic situé entre 30 et 34 ans, suivi d’un déclin progressif jusqu’aux âges les plus avancés.

Contre ce à quoi on pourrait s’attendre, peu de personnes interrogées considèrent l’enfance comme la période la plus heureuse de leur vie, même parmi celles qui n’ont pas connu la guerre.

La fameuse « crise de la quarantaine » semble moins marquée que dans les études basées sur l’évaluation du bonheur au moment présent. En moyenne, cette phase de vie n’est jugée ni comme la plus, ni comme la moins heureuse. Cependant, la probabilité de vivre la période la plus heureuse de sa vie ne connaît pas de reprise significative entre 40 et 50 ans.

Comment atteindre le bonheur?

L’étude scientifique la plus conséquente sur le bonheur est probablement celle menée par Robert Waldinger, de l’Université d’Harvard. Réalisée pendant plus de 80 ans, cette étude met en évidence l’impact des relations authentiques sur notre santé générale. Dans une conférence TedX, Robert Waldinger affirme que “les personnes qui étaient seules, isolées, n’avaient pas ce régulateur de stress, issu de bonnes relations sociales”. Selon le chercheur, une seule personne de confiance, vers qui on peut se tourner en cas de problème, peut faire la différence.

Un rappel, si cela était nécessaire, de prioriser les relations qui nous rendent heureux, car elles peuvent influencer positivement notre santé tout au long de notre vie. Investir dans notre bien-être social serait réellement la clé du bonheur.

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