7 façons de vaincre la timidité, selon un expert
Mélia Goulet-Jacques
On a tous déjà ressenti cette petite gêne qui serre la gorge et fait battre le cœur un peu trop vite. Mais à partir de quand cette sensation devient-elle un véritable obstacle? On vous explique.
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La timidité, c’est quoi exactement? Ce n’est pas une maladie, ni un diagnostic. C’est une expérience bien réelle partagée par beaucoup. Selon Le Petit Robert (2020), la timidité, c’est un « manque d’aisance et d’assurance en société », souvent accompagné de gêne, de confusion ou d’inhibition.
En clair : une personne timide se sent mal à l’aise dans les interactions sociales, surtout face à des inconnus ou dans des contextes nouveaux.
« À noter : être introverti ne veut pas dire timide!
On peut aimer la solitude et être tout à fait à l’aise devant une foule, si le contexte s’y prête. »
Une petite gêne, c’est parfois une bonne chose!
Oui, la timidité peut aussi avoir ses avantages. Dans des moments délicats, comme une première journée au travail ou un souper chez la belle-famille, adopter une attitude plus réservée permet d’observer, de s’adapter et... d’éviter les gaffes.
Le hic, c’est quand cette gêne devient paralysante.
Quand elle vous empêche d’aller vers les autres, de poser des questions, de faire ce que vous aimeriez faire. Là, on parle plutôt d’anxiété sociale.

Anxiété sociale : les signes à reconnaître
- Peur intense d’être observé, jugé ou critiqué
- Anxiété marquée dans des situations sociales (présentations, rencontres, etc.)
- Tendance à éviter les événements sociaux
- Symptômes physiques : mains moites, tremblements, voix qui tremble, bégaiements, nausées...
Ce qui est le plus difficile? Le cercle vicieux. Plus on évite, plus l’anxiété grandit... et plus on continue d’éviter.
Pourquoi est-on (trop) timide?
- Le besoin d’être accepté
Depuis toujours, notre survie passe par le groupe. Le besoin d’être aimé est profondément humain. - Des blessures du passé
Des moqueries, du rejet ou des humiliations dans l’enfance peuvent laisser des traces durables. - La génétique
Certains sont tout simplement nés avec un tempérament plus réservé. Si un parent est timide, les chances augmentent. - Le corps en mode alerte
Même sans danger réel, le cerveau déclenche une alerte : cœur qui s’emballe, gorge nouée, transpiration... une fausse alarme, mais bien réelle!
7 trucs pour sortir de sa coquille
- Renforcer l’estime de soi
On se juge souvent trop sévèrement. Rappelez-vous : vous êtes plus intéressant que vous ne le pensez! - Apprivoiser ses réactions
Rougir ou transpirer n’est pas une faiblesse. C’est juste votre corps qui réagit. Pas de quoi en faire une montagne. - Lâcher la pression
Vous n’avez pas à être parfait. Juste à être vous. - Stopper les scénarios catastrophes
Non, bafouiller ne veut pas dire qu’on va rire de vous. Respirez. - Oser le small talk
Parler météo ou lunch? Parfait pour briser la glace sans se mettre la pression. - S’exposer graduellement
Un café seul, un bonjour à un voisin, un cours de groupe... Chaque petite victoire compte! - Consulter au besoin
Un pro peut vous aider à comprendre vos réactions, guérir vos blessures et bâtir des outils concrets.
Les personnes timides sont souvent attentives, respectueuses, sensibles. Elles observent, écoutent, réfléchissent. Dans un monde qui parle fort, leur calme est précieux. Leur profondeur, une richesse.
Revoyez la chronique de Marc-André Dufour ci-dessus
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