Voici 5 films où la magie de Steven Spielberg opère à merveille
Yan Lauzon
Bien qu’il s’approche de l’âge vénérable de 80 ans, Steven Spielberg n’a pas perdu la touche pour faire vibrer le public. Même lorsqu’il a franchi le cap des 70 ans, il a continué à dynamiser le cinéma. Voici cinq films des dernières années qui portent son sceau de succès.
Les Fabelman (v.a. The Fabelmans)

L’amour de l’art, en particulier du cinéma, est à l’honneur au sein de la famille Fabelman, bien qu'elle soit divisée: d’un côté, il y a les artistes, de l’autre, les scientifiques. Heureusement pour le jeune Sammy, sa mère (une Michelle Williams investie) croit dur comme fer en lui. En plongeant dans sa passion pour le septième art, le garçon développe un regard différent sur la vie et, du même coup, découvre des choses sur sa famille, dans l’Arizona d’après la Seconde Guerre mondiale. Spielberg cosigne le scénario du film cité à sept reprises aux Oscars en 2023.
>Sur illico+ et Netflix.
West Side Story (v.f.)

Soixante ans après le premier film la mettant en vedette, la célèbre comédie musicale renaît au grand écran avec Steven Spielberg dont la réalisation a été maintes fois saluée. En danse et en chanson, on retourne dans le New York de 1957, alors que deux gangs de rue s’opposent, mais où l’amour réussit à s’immiscer grâce à la fougue et l’innocence de la jeunesse. Si l’argent n’a pas été au rendez-vous, les honneurs, eux, se sont accumulés. Parmi eux, sept nominations aux Oscars en 2022, Ariana DeBose mettant la main sur la statuette de la meilleure actrice de soutien.
>Pour les abonnés de Disney+.
Player One (v.a. Ready Player One)

Steven Spielberg connaît bien la science-fiction. Il nous entraîne ici dans un futur très proche (2045) où un univers virtuel nommé l’Oasis séduit de nombreux humains, car il leur fait oublier à quel point l’équilibre de la planète ne tient qu’à un fil. Lorsque son créateur meurt, un adepte de ce monde (Tye Sheridan) et ses amis tentent de trouver rapidement ce que le défunt a laissé aux utilisateurs afin d’éviter qu’une grande compagnie s’empare de la création. Le récit tient en haleine et les effets spéciaux de qualité touchent la cible.
>Sur Netflix et Prime Video.
Tornades (v.a. Twisters)

Steven Spielberg ne boude pas son plaisir d’associer son nom à des mégaproductions où ça déménage. Surtout quand les effets spéciaux peuvent en mettre plein la vue. À preuve, dans cette nouvelle version du film de 1996, il a agi à titre de producteur. Alors que de violentes tempêtes font rage dans l’Oklahoma, une traqueuse de tornades à la retraite et météorologue fait la connaissance d'un «dompteur» de tornades, vedette des réseaux sociaux. Sans surprise, ça fait des étincelles. Ça brasse dans les airs, bien sûr, mais aussi sur la terre ferme... ou ce qu’il en reste. Après Helen Hunt et Bill Paxton, c’est au tour de Daisy Edgar-Jones et Glen Powell d’unir leurs forces contre dame Nature.
>Relayé par Prime Video.
La couleur pourpre (v.a. The Color Purple)

Après avoir mis en images le livre au grand écran en 1985, Spielberg le producteur a voulu raconter une nouvelle fois le destin pas très jojo d’une femme, mais qui fait briller la résilience dans l’adversité. Une femme se heurte à diverses épreuves, dont un mari violent, en plus d’être séparée de sa sœur et de ses enfants. Heureusement, elle puise sa force dans deux rencontres très importantes. Une distribution de choix comprenant Taraji P. Henson, Whoopi Goldberg et Danielle Brooks, finaliste à l’Oscar de la meilleure actrice de soutien en 2024.
>Dans le catalogue de Crave et celui de Netflix.