La fois où Michèle Richard aurait fait caca par terre sur le tapis d'un hôtel


Stéphane Plante
Date: Septembre 2004
Lieu: Hôtel Le Président, Sherbrooke, Estrie
Personnes connues impliquées: Michèle Richard, Jessy James
Échelle de malaise: 10/10
Le contexte
Cette affaire de mœurs sanitaires et culturelles, devenue punchline pour bon nombre de Québécois depuis bientôt exactement 20 ans, relève des agissements de la chanteuse québécoise Michèle Richard en 2004 à Sherbrooke.
Elle met en cause l’interprète des Boîtes à gogo, son labrador nommé Jessy James, le personnel d’un établissement hôtelier et des policiers.
Diverses sources nous ont aidés à reconstituer le fil de cette fameuse nuit de septembre 2004, mais comme la principale intéressée a toujours tout nié, la vérité se trouve probablement quelque part à travers tout ça.

Le déroulement des événements
Cette scabreuse histoire s’est passée à l’hôtel Le Président à Sherbrooke en Estrie. Michèle Richard aurait voulu manifester son désaccord envers le règlement de l’établissement lui interdisant de garder son toutou avec elle dans sa chambre.
Si les sources se gardent une petite gêne quant à la nature de l’acte provocateur de l’interprète de J’entends son violon, l’expression «déféquer sur le tapis de la chambre de l’hôtel Le Président» fut utilisée à quelques reprises.
La direction de l'établissement avait aussi cru bon de préciser, ne s’enfargeant pas dans les fleurs de celui-ci, que le lavage du tapis avait nécessité «une attention particulière»...
Des détails
Cet extrait du Voir 2004 intitulé La reine des bécosses contient quelques «précisions» sur la soirée, mais la palme de la recherche revient au Photo-Police d’octobre 2004, source de plusieurs informations croustillantes et détails rigoureux.

Dès l’entrée de la diva à l'hôtel sherbrookois, le personnel des lieux lui rappela la consigne formelle: les animaux ne sont pas admis dans les chambres. Après une discussion corsée avec un employé, Michèle Richard se dirigea malgré tout vers sa chambre en compagnie de Jessy James, dans le but «qu’on lui foute la paix». C’est alors qu’on décida de faire intervenir les policiers de Sherbrooke pour tenter de raisonner l’interprète de La plus belle pour aller danser...
Lors de l'arrivée des policiers, le ton aurait monté comme au temps des belles années des engueulades avec Serge Laprade sur le plateau de Garden Party.

Vous comprendrez que c'est à partir d'ici que les versions de l'histoire diffèrent, dépendant de qui la raconte.
Selon Photo-Police, c’est après une discussion infructueuse que l’interprète de Quand le film est triste décide de déféquer à la vue de la force constabulaire. Le fruit de son envie de relâcher ses sphincters (après avoir dit au préalable aux policiers: «vous voulez de la m*rde, vous allez en avoir...», toujours selon les informations de Photo-Police) se serait alors retrouvé sur le fameux tapis.
En tout cas, ce qui est certain et confirmé par plusieurs sources, c’est que l'interprète de Je survivrai a été menottée, emmenée au poste, et a dû passer une partie de la nuit dans une prison sherbrookoise après cette possible incartade intestine. Elle a aussi dû payer une amende de 75$, selon le reportage de TVA de l’époque.
De son côté, le Journal de Montréal a cru bon de préciser que le labrador a également été amené au poste de police.

Il est difficile, toutefois, de savoir à ce point si Jessy James était admis dans sa cellule.
À noter que l’ex-reine de Télévision Quatre-Saisons est originaire de Sherbrooke, dite la Reine des Cantons-de-l’Est. Voilà un bel hommage à la ville qui l’a vue naître.
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Ce qu’il en reste aujourd’hui
Cet incident de la vie de Madame Richard a bien sûr marqué les esprits et généré de nombreuses blagues d’humoristes des années après les événements.
Une recherche rapide de «caca + Michèle Richard» sur Twitter fait d'ailleurs ressortir quelques gazouillis, comme celui-ci, de Martin Petit.
Michelle Richard a déjà fait caca sur le tapis d’un hotel pcq elle était fâchée
— Martin Petit (@Lemicrodefeu) November 7, 2020
Je mettrais du plastique à la Maison-Blanche
Bon, ce tweet de 2020 manque de contexte, mais on comprend tous l’utilisation de l’anecdote comme punchline.
Si de nombreux établissements hôteliers acceptent maintenant la présence d’un animal de compagnie dans leurs chambres, le geste de protestation inusité de la chanteuse toutefois n’a pu convaincre les autorités de l'hôtel Le Président.
Car, si on se fie à leur site, il est toujours interdit d’y emmener son toutou pour une nuitée.
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