L’Association des pompiers de Montréal demande à son employeur de procéder à la suspension des opérations de sauvetage nautique, après que des événements tragiques soient survenus.

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L’an dernier, Pierre Lacroix avait perdu la vie lors d’une opération de sauvetage sous le pont Honoré-Mercier, près des rapides de Lachine. Son équipe et lui s’étaient retrouvés dans une zone interdite d’accès lors de l’opération délicate.

Le décès de M. Lacroix avait choqué le milieu des services de sécurité incendie. Plusieurs avaient soulevé que les pompiers étaient mal formés pour effectuer ces sauvetages.

Dans une lettre, le syndicat dénonce l’absence de personnes-ressources, demandent une formation adéquate et des embarcations plus conformes.

Une motion à l’hôtel de ville

L’opposition déposera une motion à l’hôtel de ville de Montréal demandant la mise en place de mesures de prévention pour prévenir des incidents. 

«[...] Ce qu’on demande comme opposition officielle, c’est qu’au lieu d’avoir ce genre de discussions, c’est que l’administration de Mme Plante doit s’asseoir avec son Service de sécurité de Montréal et vérifier ce qu’il manque comme formation [...]. Il est inacceptable qu’on puisse envoyer nos pompiers avec un manque de formation dans des opérations de sauvetage», a dit le porte-parole de l’opposition en matière de sécurité publique, Abdelhaq Sari.

Réaction de la Ville

La Ville de Montréal a souhaité réagir au dossier en début d’après-midi.

La première priorité de la mission du Service de sécurité incendie de Montréal (SIM) est de sauvegarder la vie des citoyens. Dans l’accomplissement de cette mission, la santé et la sécurité des membres du SIM sont primordiales. [...] Toutefois, le métier de pompier, par sa nature même, va toujours comporter un certain niveau de risque. 

Lorsque des personnes se retrouvent dans une situation où leur vie est menacée, que ce soit dans un bâtiment en flammes ou en détresse sur une rivière la nuit, les pompiers et les pompières du SIM ont le devoir de répondre pour venir en aide à ces victimes. 

Malgré toutes les mesures de prévention et de sécurité en vigueur, cette mission, ce devoir, ne peut jamais être accompli à risque zéro», peut-on lire.