La FAE convaincue que cette grève-là va changer l’école

Mario Dumont affirme que c’est «complètement fou ce qui arrive au Québec». La grève générale illimitée de la FAE se poursuit pour une 17e journée et sa présidente Mélanie Hubert soutient qu’un retour en classe lundi serait irréaliste. 

• À lire aussi: Manifestations de la FAE devant les bureaux du Conseil du trésor à Québec et à Montréal

• À lire aussi: «Je comprends les parents d’être exaspérés», dit la présidente de la FAE

• À lire aussi: Grève générale illimitée: un retour en classe lundi «irréaliste»

«On a un peu perdu le fil. Quand on va repenser à ça dans l’avenir, le sang va nous glacer», lance notre chroniqueur.

«En France, on ne ferme pas les écoles et jamais il n’y a eu de grève aussi longue que [celle de la la FAE]. L’idée du cadenas sur la porte est impensable. Les pires grèves passées à l’histoire dans d’autres pays sont plus courtes que la nôtre», appuie Mario Dumont. 

• Écoutez la rencontre Dutrizac – Dumont diffusée chaque jour en direct 7 h 05 via QUB radio :

La FAE est en grève générale illimitée depuis le 23 novembre, et ce, sans fonds de grève.

«Il faut respecter la détermination des gens de la FAE. La FAE est convaincue qu’elle allait transformer l’école à travers une négociation de convention collective. Elle croit ça dur comme fer. On sait ce qui se passe dans les écoles. On ne pense juste pas que la grève est la solution. Leurs dirigeants syndicaux leur ont mis dans la tête que cette grève-là est celle qui va changer l’école», formule Mario Dumont. 

*** Voyez l’intégrale de sa chronique dans la vidéo ci-haut