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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

«On va pleurer ensemble»: l'hommage à Karl Tremblay sera émotif pour les admirateurs des Cowboys Fringants

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Photo portrait de Cédric Bélanger

Cédric Bélanger

2023-11-28T00:30:00Z
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Dean Kalaidjian a vu les Cowboys Fringants 262 fois en «22 ans et demi». Évidemment, pour rien au monde, il n’allait rater l’hommage national à Karl Tremblay, mardi soir, au Centre Bell.

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Avec plusieurs membres des Québécois Fringants, un groupe de mordus des Cowboys Fringants qui les ont suivis partout au Québec jusqu’en Europe, au cours des deux dernières décennies, il sera aux premières loges pour assister à cet adieu qu’il prévoit riche en émotions.

«On va pleurer ensemble», a confié Dean Kalaidjian, lors d’un entretien avec Le Journal, 24 heures avant le grand rassemblement au Centre Bell.

  • Écoutez la chronique de Karine Gagnon, chroniqueuse politique au JDM et JDQ via QUB radio :

Lundi, il avait pris une journée de congé afin de tenter de trouver des billets pour ceux qui n’ont pas réussi à avoir une place. Il ne savait pas encore s’il allait s’absenter du travail aussi mardi, mais une chose est certaine, il sera au Centre Bell dès qu’il le pourra «pour voir la famille des Québécois fringants».

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«Le plus tôt qu’on peut être là, on va y être. Même si on a des places, on ne jasera pas pendant l’hommage, alors on va le faire avant.»

Photo les archives fournie par Dean Kalaidjian
Photo les archives fournie par Dean Kalaidjian
Le deuil des spectacles

Le départ de Karl Tremblay constitue un double deuil pour les adeptes des Cowboys Fringants. Non seulement ils perdent le chanteur de leur groupe favori, un humain qu’ils adoraient, mais ils ne pourront plus faire la fête durant les concerts du groupe.

«On ne va plus jamais revivre le fun qu’on a eu pendant 20 ans. Nous n’aurons plus ces deux, trois ou quatre heures de pur plaisir aux spectacles», raconte Dean Kalaidjian, qui croyait dur comme fer que Karl Tremblay survivrait à son cancer.

Dean Kalaidjian avait eu la chance de danser sur la scène avec ses favoris.
Dean Kalaidjian avait eu la chance de danser sur la scène avec ses favoris. Photo les archives fournie par Dean Kalaidjian

«Je suis toujours optimiste et j’étais certain à 99,5% qu’il allait guérir. Quand Marie-Annick a dit que les traitements ne fonctionnaient plus, le monde a perdu espoir, mais moi j’avais confiance parce qu’ils continuaient de donner des spectacles.»

Un cœur d’or

À quelques heures de la cérémonie, Dean Kalaidjian avait envie de parler des qualités humaines de celui qu’il a croisé à plusieurs reprises au cours de ses années à suivre les Cowboys Fringants.

En 2005.
En 2005. Photo les archives fournie par Dean Kalaidjian

Il se souvient d’une violente sortie de route subie alors qu’il roulait avec des amis vers l’Abitibi pour assister à un concert du groupe. Dans une des premières voitures arrêtées pour prêter secours, il y avait... Karl Tremblay et les Cowboys.

«Il a donné ses bas à quelqu’un parce que nous étions mouillés, ils voulaient voir s’ils pouvaient nous aider. Il était tellement gentil et sympathique. Un cœur d’or», vante-t-il.

«Il était tellement approchable et disponible pour son public. Pour moi, il était comme un Jean Béliveau.»

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