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Culture

L'entrevue «Sucré Salé» de Stéphane Demers

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Marjolaine Simard

2025-09-04T10:00:00Z
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Pour Stéphane Demers, l’été est une parenthèse trop brève qu’il rêverait d’étirer sur 10 mois. Pas pour s’abandonner à l’oisiveté sur une plage, mais pour cultiver ses tomates, respirer l’odeur de la terre chaude et se perdre, le cœur léger, dans les sentiers boisés de sa terre à bois. Il se confie sur les activités qui rythment son été.

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Quel est ton plus beau souvenir de tes étés d’enfance?

Je dirais sans hésiter les moments passés à la campagne, au bord de la rivière Yamaska, sur la ferme de mon grand-père, à Farnham. J’ai gardé de magnifiques images de ces étés-là, à jardiner, aider mon grand-père à ramasser des roches, courir avec mon frère, ou encore faire semblant de pêcher dans un étang où il n’y avait même pas de poissons! J’ai aussi de beaux souvenirs à la ferme de mon oncle et de ma tante, au Vermont. On avait, tout près de là, une petite maison de campagne, à Franklin.

Pour toi, des vacances parfaites, c’est...

J’ai presque l’impression d’être trop souvent en vacances, parce que j’aime beaucoup travailler. Pour moi, les vacances parfaites ne doivent pas s’éterniser, sinon il me manque quelque chose. J’adore aller au chalet, mais aussi voyager dans le sud de la France ou rendre visite à mon frère aux îles de la Madeleine.

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Es-tu plutôt ville ou campagne?

Je ne suis pas du tout un gars de ville. J’ai vécu 30 ans à Montréal, surtout pour le travail, et même si j’aime l’action qu’on y trouve, je préfère de loin la nature. Aujourd’hui, j’habite entre la banlieue et la campagne. Ma mère vit en Estrie, alors j’ai facilement accès aux deux univers. Un pied à la campagne en un clin d’œil... Ça, c’est le fun!

Y a-t-il un emploi d’été qui t’a particulièrement marqué?

Oui, travailler dans le verger de mon oncle Michel. C’était l’une de mes premières jobs d’été, avec un petit salaire, mais de vraies responsabilités. Ma tâche consistait à couper les «gourmands», ces branches qui poussent sur les pommiers qui prennent trop d’énergie et ne produisent pas de pommes.

As-tu vécu un amour d’été dans ta jeunesse?

J’aimerais bien vous dire que oui, mais ça ne m’est pas arrivé. (rires)

Quel est ton mets de prédilection ou ta spécialité sur le barbecue?

Depuis quelque temps, j’ai troqué le BBQ pour la plancha, et c’est un vrai coup de cœur! Parfait pour les légumes et les aliments qui demandent un peu plus de finesse. J’y prépare des pad thaïs, des poissons, des grillades... et mon must absolu: les tomates rôties, orzo, poivrons, saucisses, le tout sauté ensemble sur la plancha. Un pur bonheur!

Où te sens-tu le plus dans ton élément: à la plage ou dans le bois?

Dans le bois, sans hésiter. Je possède une terre à bois et je peux y passer 10 heures d’affilée, assis sur la même roche ou perché dans un arbre, sans jamais m’ennuyer. J’aime observer la nature, voir les saisons changer. Au Québec, nos forêts sont magnifiques et notre territoire est encore à découvrir. Moi, je ne m’en lasse pas.

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Y a-t-il une activité estivale que tu affectionnes particulièrement?

Travailler dans mon potager! J’aimerais avoir 10 mois d’été juste pour cultiver mes légumes. Si je pouvais, j’arracherais tout le gazon de mon terrain pour en faire un immense jardin. Mon amie Mélissa Désormeaux-Poulin m’a offert, alors qu’on travaillait ensemble, une véritable bible de la tomate... un cadeau parfait, car mes plants sont devenus de vrais monstres!

Y a-t-il une région au Québec que tu préfères ou que tu aimerais visiter?

J’aimerais redécouvrir Charlevoix, où je ne suis allé qu’enfant. Sinon, j’ai adoré l’Abitibi, où j’ai fait une tournée de théâtre. Les gens y sont incroyablement chaleureux et accueillants. J’aimerais aussi connaître le Grand Nord, rencontrer des membres des Premières Nations et échanger avec eux.

Y a-t-il une habileté ou un art que tu aimerais maîtriser?

Je suis fasciné par ceux qui excellent dans des disciplines physiques: les grands danseurs classiques ou contemporains, les athlètes... J’aurais aimé avoir ce talent-là.

Ton péché mignon est-il sucré ou salé?

Les cardiologues vont hurler: définitivement salé... et umami! Le sucre, c’est avec parcimonie. Je sale tout! Mes légumes, mes desserts... Un chocolat, c’est idéalement à la fleur de sel. Et des fraises avec un peu de sel et de vinaigre balsamique, c’est divin!

En terminant, qu’est-ce qui t’attend prochainement?

En ce moment, je tourne la série Indomptable, qui se déroule dans un univers country, et je peux vous dire que c’est vraiment bien parti. J’adore le petit côté western de ce projet, qui me ramène à mes racines paysannes. J’incarne Michel Martineau, un agriculteur taillé dans la pierre. Il est dur envers lui-même, dur avec ses enfants, dur en affaires. Un homme pas facile d’approche... C’est un rôle très différent de tout ce que j’ai fait jusqu’ici.

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