L'entrevue «Sucré Salé» d'Émilie Perreault
«Sucré Salé», du lundi au vendredi 18 h 30, à TVA et TVA+.
7 Jours
Même si l'animatrice lit continuellement, elle adore profiter de l'été pour attraper un bouquin qui lui fait envie — préférablement au bord de l'eau ou au pied d'une chute!
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Quel est ton plus beau souvenir de tes étés d’enfance?
Ma mère, mon frère et moi, on faisait de petites escapades au Québec, toujours en lien avec un spectacle qu’on allait voir. Je me souviens d’avoir vu Patrick Huard au Vieux Clocher de Magog. On en profitait ensuite pour découvrir le coin. On l’a fait pendant plusieurs étés et, avec le recul, je trouve que c’est vraiment une chouette idée d’organiser ses vacances autour d’une sortie culturelle! Mon père, pour sa part, louait un chalet à Saint-Alphonse-de-Rodriguez. Il y avait un vieux ponton avec lequel on faisait des balades sur le lac. Je me rappelle que je trouvais parfois ça long, je lui demandais: «Qu’est-ce qu’on fait?» Il me répondait: «On relaxe!» Ça me décourageait à l’époque, mais aujourd’hui, je le comprends tellement! (rires)
Pour toi, des vacances parfaites, c’est...
Ne pas avoir de pression de performance! J’ai toujours été du genre à planifier à la dernière minute, mais en voyageant en famille, il faut évidemment que je sois un peu plus prévoyante! Reste que ce qui me rend le plus heureuse, c’est de me lever et de décider de ce qu’on fera selon nos envies du moment.
Es-tu plutôt ville ou campagne?
Je suis plutôt fleuve, cours d’eau... Donc je dirais campagne! Mais j’ai longtemps travaillé à la chronique culturelle l’été et j’étais très heureuse en ville, à couvrir tous les festivals!
Quel est l’emploi d’été qui t’a le plus marquée?
Je travaillais au stationnement de l’amphithéâtre de Joliette, un endroit magnifique. On pouvait relaxer pendant le spectacle, c’était une belle job d’été!
Comment te rafraîchis-tu pendant la saison chaude?
Mon fils est un grand baigneur, donc l’été, on fait le tour de nos amis et membres de la famille qui ont une piscine ou un accès à un lac!
Pour toi, l’été rime avec...
Sentiment de liberté et priorité à la création de beaux souvenirs en famille.
Où te sens-tu le plus dans ton élément: sur la plage ou dans le bois?
Très difficile de choisir, mais je dirais à la plage, parce que j’aime regarder l’horizon. Je reviens tout juste d’un séjour aux îles de la Madeleine. C’est incroyable, la beauté des paysages là-bas!
Quel objet te fait penser à l’été?
Les livres! Même si je dois en lire en moyenne trois par semaine pour mon travail à la radio, les livres sont encore synonymes d’évasion pour moi, particulièrement l’été, où je peux lire pour mon simple plaisir! J’ai plusieurs photos de moi enfant, qui lit sous un parasol pendant que les autres enfants font des châteaux de sable ou se baignent.
Y a-t-il une activité estivale que tu affectionnes particulièrement?
Rien ne m’apaise plus que de contempler des chutes d'eau. Chaque fois que je visite une nouvelle région, je vérifie s’il y a des chutes à proximité. J’aime particulièrement celle de Sainte-Ursule, en Mauricie. Cet été, j’ai aussi découvert le parc des chutes de Rivière-du-Loup, magnifique aussi!
Quelle est la région du Québec que tu préfères ou que tu aimerais visiter?
Je pense que je suis une fille d’îles! Comme je le disais plus tôt, on revient d’un voyage en famille aux îles de la Madeleine, où je suis allée présenter mon spectacle. On commence à avoir des amis là-bas, qui nous font découvrir leur coin de pays et nous emmènent en bateau. Je me sens bien chanceuse! Sinon, je suis allée pour la première fois à l’île aux Lièvres cet été. C'est au beau milieu du fleuve Saint-Laurent, entre Rivière-du-Loup et Saint-Siméon — un secret bien gardé à découvrir absolument! Mon chum Tire le Coyote a offert un spectacle en solo sur les roches avec le fleuve comme décor, c’était magique.
Quelle est la première chose que tu fais en te levant le matin?
J’adore lire un livre en me réveillant! Je trouve que c’est presque rebelle de commencer la journée en faisant quelque chose qui n’est pas «productif», et c’est tellement plus nourrissant que de prendre son téléphone. Mais je me fais souvent avoir en prenant d’abord mon cellulaire et pouf! Le temps disparaît! Il faut vraiment que je le laisse hors de la chambre.
As-tu un côté jardinier?
J’aimerais être meilleure! J’habite à mi-temps entre Montréal et Saint-Élie-de-Caxton, donc je n’ai pas le temps de m’investir pleinement dans un jardin. Mais j’adore faire des bouquets de fleurs sauvages.
À quel endroit te sens-tu le mieux chez toi?
Au deuxième étage de ma maison, qui est lumineux et apaisant!
Ton péché mignon est-il sucré ou salé?
Je suis salé! Ma définition d’une récompense à la fin de la semaine, c’est un sac de chips!
En terminant, qu’est-ce qui t’attend prochainement?
Je reprends la tournée de mon spectacle solo La suspension consentie de l’incrédulité à Québec, Montréal, Joliette, Trois-Rivières et quelques autres endroits qui s’ajoutent. C’est une invitation à repenser l’expérience du spectateur, ce moment où on choisit de croire, de suspendre son incrédulité et de s’abandonner au récit et à l’émotion qu’un spectacle nous fait vivre. La réponse du public est tellement emballante, je ne pensais pas vivre une expérience comme ça dans ma vie! Je suis aussi de retour à l’animation de ma quotidienne Il restera toujours la culture pour une quatrième saison, à la radio d’Ici Première de 13 h 30 à 15 h, ce qui m’emballe aussi!