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L'article provient de TVA Sports
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L’avenir de Mitch Marner ne se trouve assurément pas avec le Canadien

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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2025-05-20T23:00:00Z
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Max Pacioretty a raison: toutes les équipes rêvent de pouvoir miser sur un joueur comme Mitch Marner. Mais ce ne sont pas toutes les équipes qui peuvent se le payer. À commencer par le Canadien.

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Oui, Kent Hughes aura une marge de manœuvre comme il n’en a jamais eu depuis qu’il a pris les rênes de l’équipe. Toutefois, il devra se garder une marge de manœuvre pour renouveler le contrat de Lane Hutson. Une entente qui devrait amputer la masse salariale du Canadien de près de 10 M$ à compter de la saison 2026-2027. Un jour pas si lointain (juillet 2027), Ivan Demidov fera également sauter la banque. Le plafond salarial aura beau augmenter substantiellement, il faudra néanmoins compter méticuleusement les dépenses.

Marner a beau avoir tous les talents: il a quatre saisons de plus de 90 points à son actif et se veut un joueur plus que fiable défensivement. Sauf qu’il ne joue pas au centre.

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Getty Images via AFP
Getty Images via AFP

Par conséquent, on peut penser que la direction du Canadien souhaitera garder le plus de billes possible pour faire l’acquisition d’un joueur de centre capable de venir stabiliser ses deux premiers trios.

Si on regarde la situation de l’autre sens, après neuf ans à patauger dans un marché étouffant comme celui de Toronto, l’Ontarien de 28 ans voudra peut-être aller quelque part où la marmite est moins bouillante.

Quelques destinations possibles

Vers quelle destination pourrait-il se tourner?

À Chicago, on souhaite amener la reconstruction des Blackhawks au prochain niveau. La venue d’un attaquant de la trempe de Marner aiderait assurément. Après avoir mis ses talents de fabricant de jeu au profit d’Auston Matthews, Marner, qui a récolté au moins 59 passes lors de chacune des quatre dernières saisons, pourrait assurément faire de même avec Connor Bedard.

• Écoutez aussi cet épisode balado tiré de l'émission de Benoit Dutrizac, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

À San Jose, la réalité est un peu la même avec la présence de Macklin Celebrini. Will Smith, William Eklund et Thomas Bordeleau sont d’autres jeunes prometteurs qui bénéficieraient grandement de la présence d’un vétéran de son calibre. Et s’il y a un directeur général qui a de l’espace en masse sous le plafond salarial, c’est bien Mike Grier.

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À Pittsburgh, est-ce que Kyle Dubas souhaitera amener chez les Penguins celui qu’il avait sous ses ordres durant son mandat de cinq ans en tant que directeur général des Leafs? Le hic, c’est que les Penguins semblent se trouver sur la pente descendante. Après autant d’années de frustrations, Marner voudra probablement rejoindre les rangs d’une équipe prometteuse. À moins que la perspective de jouer avec Sidney Crosby, qu’il a côtoyé lors de la Confrontation des 4 nations, parvienne à le convaincre.

Photo Martin Chevalier
Photo Martin Chevalier

En Utah, justement, les perspectives apparaissent prometteuses. La troupe d’André Tourigny a fait un bond de 12 points au classement. Avec un noyau de joueurs se trouvant dans la mi-vingtaine, la progression du Mammoth pourrait se poursuivre pendant encore quelques saisons. Une signature comme celle de Marner permettrait assurément à cette formation de faire un autre bond en avant et de participer aux séries pour la première fois depuis 2020.

Éponger les pertes

Par ailleurs, il serait surprenant que Brad Treliving demeure les bras croisés à l’approche du 1er juillet. Il ne regardera pas patiemment les jours s’écouler en attendant de perdre l’un des joyaux de sa formation sans rien obtenir en retour.

On peut présumer que, quelques jours auparavant, le directeur général des Maple Leafs tentera d’échanger les droits de négociation de l’attaquant de 28 ans avec une équipe qui lui permettra d’éponger un tant soit peu cette perte.

Jake Guentzel est le cas de figure le plus récent. L’an dernier, les Hurricanes l’avaient échangé à Tampa Bay en retour d’un choix de troisième tour.

Ce ne sont pas de gros chars, mais puisque les Leafs ont dilapidé la majorité de leurs choix lors des deux prochains repêchages, Treliving ne cracherait peut-être pas sur un choix de deuxième ou de troisième ronde.

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