Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

«Je vais le laisser décider»: Kent Hughes sait que Pascal Vincent sera un homme convoité

Il y a quatre postes vacants et trois entraîneurs par intérim dans la LNH

Partager
Photo portrait de Dave Lévesque

Dave Lévesque

2025-05-05T15:37:02Z
Partager

Si le Canadien ne devait pas nécessairement faire les séries cette saison, le Rocket de Laval ne devait pas non plus terminer au premier rang de la Ligue américaine.

• À lire aussi: Sans Laine, pas de séries, déclare Hughes

• À lire aussi: Aucune décision n'a encore été prise avec les joueurs autonomes

Pourtant, c’est exactement ce qui s’est passé, en grande partie grâce au travail de Pascal Vincent, qui a pris un pas de recul en revenant sur ses terres lavalloises après avoir été limogé par les Blue Jackets l’été dernier.

Lors de son bilan de fin de saison, le directeur général du Canadien, Kent Hughes, a d’ailleurs vanté le travail de Vincent.

«J’ai beaucoup aimé la constance de l’équipe, en particulier avec des jeunes joueurs. Mon plus vieux joue à Charlotte et si je compare, il y a une grande différence d’âge. La constance est la dernière chose qu’on voit avec une jeune équipe. On doit donner le mérite au personnel d’entraîneurs.»

Convoité

Les succès de Vincent pourraient faire en sorte que son passage dans l’organisation du Canadien sera de courte durée et Hughes le sait, surtout qu’il y a actuellement dans la Ligue nationale quatre équipes dont le poste d'entraîneur est vacant et trois autres dont les entraîneurs y sont par intérim.

Publicité

Vincent vient aussi d’être nommé entraîneur-chef de l’année dans la Ligue américaine, alors le téléphone va sonner. La question est de savoir comment l’équipe va gérer la situation.

«Je vais laisser Pascal décider. Certains préfèrent être dans leur bulle. Ma femme dit que les hommes ne sont pas bons dans le multitâche, on verra dans quel camp il se range, a blagué Hughes. Je ne voudrais pas qu’il rate une chance parce que l’équipe joue encore et qu’elle progresse en séries.

«Ce qui m’impressionne chez lui, c'est que quand tu es dans la Ligue américaine et que tu veux retourner dans la LNH, ce n’est pas facile de faire joueur des jeunes tout le temps, tu veux y aller avec l’expérience. Mais il a toujours dit: donnez-moi des jeunes et je vais les faire jouer.»

Progression

Et justement, des jeunes, il y en a beaucoup chez le Rocket, notamment chez les défenseurs avec David Reinbacher et Logan Mailloux qui ont été les premiers choix de l’équipe en 2023 et 2021, respectivement. Avec le départ à la retraite de David Savard, une porte s’ouvre chez le Canadien.

«On espère que le Rocket va avoir de longues séries, on va avoir la chance de les voir plus longtemps afin d’évaluer s’ils sont prêts», a confié Hughes.

D’ailleurs, avec la hausse du plafond salarial à 95,5 M$ US l’an prochain, Hughes estime qu’il y a moins de pression imposée sur le développement des jeunes.

«On est en bonne santé financière en entrant dans l’été 2025. Les décisions qu’on va prendre au sujet des jeunes à Laval vont se prendre en se basant sur leur façon de jouer et s’ils sont prêts, plutôt qu’en fonction de la masse salariale.»

Les gardiens

Il y a aussi pas mal de jeunesse chez les hommes masqués de l’équipe, qui compte sur Cayden Primeau (25 ans), Jakub Dobes (23 ans) et Jacob Fowler (20 ans).

Après une saison et demie dans la Ligue américaine, Dobes a fait son entrée dans la LNH au lendemain de Noël.

«On a aimé son jeu, il était en feu à son arrivée, il a eu une petite baisse de régime ensuite et il a rebondi en fin de saison contre Nashville et Toronto. On a aussi aimé son jeu en séries», a souligné Hughes.

Envoyé à Laval quand Dobes est arrivé à Montréal, Primeau a été étincelant avec une fiche de 21-2-2, une moyenne de buts accordés de 1,96 et un taux d’efficacité de 0,927. Quant à Fowler, il a remporté quatre de ses cinq départs, dont deux en séries éliminatoires, depuis qu’il a quitté les rangs collégiaux.

Publicité
Publicité