Katy Perry: Tout sur son voyage spectaculaire dans l’espace
Cédric Bélanger
En sortant de la capsule qui venait de lui faire vivre un voyage de dix minutes dans l’espace, Katy Perry a brandi une marguerite, puis elle s’est agenouillée pour embrasser le sol.
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Quelques minutes auparavant, nous venions de l’entendre s’émerveiller au moment où, à 100 kilomètres d’altitude dans la fusée New Shepard du milliardaire Jeff Bezos, elle a pu admirer la Terre et la Lune avec ses compagnes astronautes d’un jour: l’ingénieure aérospatiale Aisha Bowe, la fondatrice de l’ONG Rise Amanda Nguyen, l’animatrice Gayle King, la productrice de cinéma Kerianne Flynn et la journaliste Lauren Sanchez, conjointe de Jeff Bezos.
La fusée entièrement automatisée a décollé à la verticale et la capsule s’est détachée en vol, avant de retomber sur Terre freinée par des parachutes et un rétropropulseur.
Il s’agit du premier vol dans l’espace 100% féminin depuis celui, en solitaire, de la Soviétique Valentina Terechkova, en 1963.
Il s’agit également du onzième vol habité suborbital mené par Blue Origin, qui propose depuis plusieurs années déjà ces expériences de tourisme spatial – dont le prix n’est pas public – grâce à sa fusée New Shepard.
Une fleur pour sa fille
«Je me sens super connectée à l’amour» ont été ses premiers mots dans une entrevue qu’elle a accordée à une reporter travaillant pour la firme Blue Origin, après son retour sur notre planète.
«Cette expérience m’a montré tout l’amour qu’il y a en nous et combien nous sommes aimés», a aussi dit la chanteuse.
La marguerite qu’elle avait emportée était un rappel du prénom de sa fille, Daisy (marguerite en anglais), qui était présente pour assister à ce vol historique, tout comme son mari, Orlando Bloom.
«Les marguerites, a dit l’artiste américaine, sont des fleurs communes, mais elles poussent quelles que soient les conditions. Elles traversent le ciment, les fissures, les murs. Elles sont résilientes, puissantes, fortes, elles sont partout.»
La chanteuse a d’ailleurs affirmé que son vol spatial était la seconde plus importante expérience dans sa vie «derrière devenir maman» et qu’elle en ferait certainement le sujet d’une chanson.
Une chanson pour nous
Avant le lancement, des spéculations allaient bon train, selon lesquelles Katy Perry allait profiter de ce court séjour en apesanteur pour chanter un de ses succès.
Elle a finalement fredonné une reprise, appropriée dans les circonstances, du classique What a Wonderful World.
«J’ai déjà interprété cette chanson dans le passé et, évidemment, c’est comme si mon moi supérieur avait toujours été aux commandes, parce que je n’avais aucune idée qu’un jour je déciderais d’en chanter un extrait dans l’espace», a-t-elle expliqué.
«Ce n’est pas à propos de moi. Ce n’est pas à propos de chanter mes chansons. C’est une question d’énergie collective. C’est à propos de nous. C’est à propos de faire de la place pour les femmes du futur, d’occuper l’espace et de s’y sentir à notre place et c’est aussi à propos de ce monde merveilleux qu’on voit juste là, dehors, et de savoir l’apprécier. Tout cela, c’est pour le bien commun.»
- Les coûts de ce voyage n'ont pas été rendus publics par Blue Origin. En 2009, le fondateur du Cirque du Soleil, Guy Laliberté, avait payé 41,8 millions de dollars pour un séjour de 12 jours à la Station spatiale internationale.
Avec l’AFP
