Joaquin Phoenix, Nicola Coughlan, Andrew Garfield et des milliers d’artistes boycottent les institutions israéliennes
Anaïs Chabot
Le mouvement prend de l’ampleur. Après Emma Stone, Mark Ruffalo et Olivia Colman, de nouvelles figures du cinéma comme Joaquin Phoenix, Nicola Coughlan, Andrew Garfield et Rooney Mara ont apposé leur signature à un texte appelant au boycottage des institutions cinématographiques israéliennes jugées «complices de crimes de guerre».
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Publié par le collectif Film Workers for Palestine, le texte dénonce toute tentative de «blanchir ou justifier» l’attaque contre Gaza. Parmi les structures visées: le Festival du film de Jérusalem, Docaviv et TLVfest.
L’initiative rappelle les campagnes de boycottage menées dans les années 1980 contre le cinéma sud-africain sous l’apartheid, auxquelles Martin Scorsese et Jonathan Demme avaient pris part.
Aujourd’hui, ce sont près de 3900 artistes – dont plusieurs lauréats des Oscars, d’Emmy, de BAFTA et de la Palme d’or – qui affirment vouloir mettre leur notoriété au service d’un message politique fort.
