Jimmy Kimmel retiré des ondes: l’administration Trump veut en faire «un symbole»
Agence QMI
Le retrait du talk-show de l’humoriste Jimmy Kimmel indique une intention claire de l’administration américaine de faire rentrer dans le rang les personnalités publiques voulant contredire le clan Trump sur le narratif entourant l’assassinat de Charlie Kirk.
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Voilà le constat offert par l’analyste politique Philippe Léger lors de son passage à LCN, jeudi. À ses yeux, la nouvelle concernant l’humoriste américain envoie un signal clair.
«Vous voulez vous opposer au narratif qui a été mis en place par les gens proches de Donald Trump et Donald Trump [lui-même] sur le meurtre de Charlie Kirk? Inévitablement, on va vous cibler, et Jimmy Kimmel est devenu un symbole de cette volonté-là.»
L’appel du président américain, lancé par la suite sur les réseaux sociaux, au congédiement de deux autres animateurs de talk-show, Jimmy Fallon et Seth Meyers, s’ajoute à une longue liste de gestes ayant toutes les allures d’une dérive autoritaire, selon Philippe Léger.
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«La dérive autoritaire dans un pays démocratique comme les États-Unis, c’est progressif [...]. Ça fonctionne par des gestes comme celui de Jimmy Kimmel, ça fonctionne par des gestes qui veulent bâillonner quelqu’un comme Steven Colbert. On va poursuivre le New York Times pour 15 milliards $, on va poursuivre le Wall Street Journal pour 10 milliards $, comme c’est le cas aux États-Unis. Ça permet de ralentir ces médias d’opposition à l’administration Trump», conclut-il.
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