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L'article provient de TVA Nouvelles
Société

Jeune femme violemment battue: «ce n’est pas une situation qui est unique»

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TVA Nouvelles

2024-01-06T01:39:51Z
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Les témoignages bouleversants comme celui qu’a livré Laury Choinière ce vendredi ne sont tristement pas des scénarios isolées au Québec, affirme la coordonnatrice aux communications à la Fédération des maisons pour femmes.

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En entrevue sur les ondes de LCN, Élisabeth Viens Brouillard soutient que «malheureusement, ça arrive trop souvent».

«Ce n’est pas une situation qui est unique», ajoute-telle. 

La spécialiste explique que la violence dans une situation conjugale débutera très souvent de façon verbale ou psychologique avant d’évoluer en violence physique.

«Il y a aussi une gradation au niveau des coups, de la violence physique», précise-t-elle.

Ces types de comportements violents sont fréquemment alimentés par le désir de contrôler son ou sa partenaire, explique Mme Viens Brouillard.

Toutefois, la coordonnatrice soulève que ces épisodes de violence arrivent couramment dans «les moments critiques de la relation», soit au moment d’une rupture par exemple.

«La femme est en danger quand elle est en relation, mais aussi quand elle quitte», remarque-t-elle.

C’est dans ces moments critiques que la coordonnatrice conseille à l’entourage d’une femme qui pourrait se trouver avec un partenaire violent de «garder un œil ouvert».

L’effet des médias

Élisabeth Viens Brouillard remarque qu’on dénombre de plus en plus de jeunes femmes, entre 18 et 25 ans, qui ont le courage de faire appel aux services offerts par les centres d’hébergement; une nouvelle habitude qui pourrait être influencée par la médiatisation des histoires comme celle de Laury Choinière qui aurait été sauvagement battue par son ex-conjoint.

«Ça prend énormément de courage pour faire ce genre de témoignage, reconnait la spécialiste. Des femmes, après ce genre de témoignage, nous contactent via message privé, et nous demande de l’aide, donc c’est toujours bien de les référer vers SOS violence conjugale qui peut les aider à travers leur relation, à savoir si elle pense quitter, rester.» 

Mme Viens Brouillard indique qu’il y a 37 maisons d’hébergement pour femmes dans la province et incite celles qui auraient besoin des services à ne pas hésiter pour leur faire appel.

***Voyez l'entrevue intégrale dans la vidéo ci-dessus***

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