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L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

«J’espérais garder ça secret jusqu’à ma mort. Je suis désolé de t’impliquer»: une série de textos incrimine le présumé tueur de Charlie Kirk

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Agence QMI

2025-09-16T21:17:38Z
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Le tireur présumé de Charlie Kirk, Tyler Robinson, s’est confessé à son colocataire dans une série de messages après l’incident, selon des documents d’accusation déposés mardi par le procureur du comté d’Utah.

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La série de textos datant du 10 septembre a été fournie au procureur par le colocataire de Tyler Robinson, Lance Twiggs, un homme de sexe biologique qui s’identifiait comme transgenre et qui entretenait une relation amoureuse avec l’accusé.

Dans l’acte d’accusation, il est déclaré que Lance Twiggs a reçu un message de l’accusé disant : «lâche ce que tu fais, regarde sous mon clavier», après qu’il soit passé à l’acte.

Le colocataire aurait alors regardé sous le clavier et a trouvé une note indiquant: «J’ai eu l’opportunité d’éliminer Charlie Kirk et je vais la saisir».

La police a d’ailleurs trouvé une photo de cette note. Selon le procureur, l’échange de textos suivant se serait produit après que Lance Twiggs eut découvert la note compromettante:

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Lance Twiggs: « Quoi?????????????? Tu plaisantes, non???? »

Tyler Robinson: «Je vais toujours bien mon amour, mais je suis coincé à Orem un peu plus longtemps. Ça ne devrait pas être long avant que je puisse rentrer, mais je dois encore récupérer ma carabine. Pour être honnête, j’espérais garder ça secret jusqu’à ma mort. Je suis désolé de t’impliquer.»

Lance Twiggs: «ce n’est pas toi qui l’as fait, hein????»

Tyler Robinson: «Oui, c’est moi, désolé.»

Lance Twiggs: «Je pensais qu’ils avaient attrapé la personne ?»

Tyler Robinson: «Non, ils ont attrapé un vieux fou, puis ont interrogé quelqu’un habillé comme moi. J’avais prévu d’aller récupérer mon fusil à mon point de dépôt peu après, mais la plupart de ce côté de la ville a été bouclé....»

Extrait de l'acte d'accusation
Extrait de l'acte d'accusation Capture CNN

L’échange se poursuit, et Lance Twiggs lui demande les motifs de son geste, ce à quoi Robinson aurait répondu selon les documents du procureur: «J’en avais assez de sa haine. Certaines haines ne peuvent pas se négocier.»

Tyler Robinson aurait également fait mention du fusil qui appartenait à son grand-père, lors de l’échange. Il a envoyé plusieurs messages sur la manière dont il pourrait le récupérer pendant que la police le recherchait dans les heures qui ont suivi la fusillade. La traçabilité de l’arme semblait l’inquiéter.

«Je sais même pas s’il avait un numéro de série, mais ça ne me relierait pas à moi. Je m’inquiète pour les empreintes, j’ai dû le laisser dans un buisson où je me suis changé. Je n’ai pas eu la possibilité ni le temps de l’emporter avec moi. ... Je pourrais devoir l’abandonner et espérer qu’ils ne trouvent pas d’empreintes. Comment diable vais-je expliquer sa perte à mon vieux», est-il transcrit dans l’acte d’accusation.

L’accusé aurait par la suite demandé à son colocataire de supprimer les messages et de ne parler ni à la police ni aux médias.

«Ne parle pas aux médias s’il te plaît. ne donne aucune interview et ne fais aucun commentaire. ... si des policiers te posent des questions, demande un avocat et garde le silence», avait-il écrit.

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