Jean-Sébastien Giguère: «Patrick va tout faire pour gagner»

Comme un peu tout le monde, Jean-Sébastien Giguère s’attendait à voir Patrick Roy aboutir derrière le banc des Sénateurs lorsque ceux-ci ont congédié D.J. Smith. Comme un peu tout le monde, il a fait le saut en apprenant que l’ancien gardien se retrouverait derrière celui des Islanders.

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« Ça m’a surpris que ce soit les Islanders, mais ça ne m’a pas surpris qu’il revienne dans la LNH. Patrick, c’est un gars passionné, qui aime enseigner aux jeunes. »

« Si son mandat est clair, qu’il se concentre spécifiquement sur sa job d’entraîneur, il connaîtra du succès », a-t-il poursuivi.

Les Islanders accusent actuellement deux points de retard sur la dernière place donnant accès aux séries éliminatoires dans l’Association de l’Est. Leur position serait beaucoup plus avantageuse s’ils n’avaient pas perdu huit de leurs 10 derniers matchs (2-6-2). Cela dit, Giguère est persuadé que Roy est la personne tout indiquée pour redresser la situation.

« C’est indéniable. Patrick, c’est un gagnant. Il a gagné partout. Il va tout faire pour gagner », a-t-il martelé.

Une saison de 52 victoires

Giguère a eu Roy comme entraîneur-chef avec l’Avalanche du Colorado. Il disputait alors la dernière saison d’une brillante carrière de 16 ans dans le circuit Bettman.

Cet hiver-là, l’Avalanche regorgeait de jeunes joueurs. Les Nathan MacKinnon, Gabriel Landeskog, Matt Duchene, Ryan O’Reilly et Tyson Barrie étaient tous âgés de moins de 23 ans. Giguère connaissait bien le caractère bouillant de Roy pour l’avoir affronté à plusieurs occasions et pour avoir entendu parler de son tempérament intempestif derrière le banc des Remparts.  

« Je m’attendais à quelqu’un de plus prompt dans ses réactions. Pourtant, il était très calme, même quand on faisait des erreurs, a soutenu Giguère, rappelant que l’équipe avait gagné 52 matchs cette saison-là. Il avait des idées modernes contrairement aux vieux coachs. Ça faisait du bien de voir un coach avec de nouvelles idées. »

De nouvelles idées, Roy risque d’en amener encore. Il a passé cinq saisons avec les Remparts à se tenir au fait des nouvelles tendances à la mode.