Jean Charest est loin de s’avouer vaincu

Même s’il accuse un important retard dans les sondages face à son principal adversaire Pierre Poilievre, Jean Charest martèle que l’issue de la course à la direction du Parti conservateur du Canada est loin d’être scellée.

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En entrevue à l’émission «Le Bilan», M. Charest s’est dit habitué qu’on lui prédise une défaite.

«Il y a une longue filée de gens qui ont prédit ma fin», a-t-il clamé.

S’il remporte la course à la chefferie conservatrice et qu’il gagne une élection générale, Jean Charest deviendrait le premier de l’histoire du pays à avoir été premier ministre au provincial et au fédéral.

«Je pense que ce serait une bouffée d’air frais. À mon avis, ça ferait beaucoup de bien à notre système fédéral d’avoir un premier ministre conservateur à la tête d’un gouvernement majoritaire qui sait comment fonctionne notre système fédéral», affirme-t-il.

Ce dernier assure ne se sentir aucunement intimidé par l’avance de Pierre Poilievre et par le fait que ce dernier multiplie les rassemblements où de nombreux partisans sont présents.

«Maxime Bernier aussi attirait des foules et il n’est pas à la Chambre des communes», mentionne Jean Charest.

L’ex-premier ministre du Québec s’explique d’ailleurs très mal comment un politicien qui aspire à diriger le pays ait pu appuyer le convoi de camionneurs à Ottawa.

Pour M. Charest, il s’agit d’une erreur de jugement.

«On ne peut pas faire les lois, changer les lois et se mettre au-dessus des lois», soutient Jean Charest.

Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.