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L'article provient de TVA Nouvelles

«Je tough juste pour eux»: une jeune femme à bout de ressources après avoir contracté la maladie de Lyme

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Jasmin Dumas | TVA Nouvelles

2023-03-08T20:00:32Z
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Il y a huit ans, la vie de Stéphanie Lavoie a complètement basculé, tout ça à cause d'une minuscule tique. Elle a attrapé la maladie de Lyme et depuis, sa santé s'est détériorée à un tel point que la jeune femme, à bout de ressources, pense à mettre fin à ses jours.

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À 29 ans, Stéphanie Lavoie passe ses journées entières dans sa chambre, sans lumière et avec un haut taux d’humidité contrôlé. Elle souffre de sécheresse buccale qui la limite dans ses paroles et de maux musculaires insupportables. Elle est incapable de supporter la lumière à long terme et ses problèmes gastriques l’empêchent maintenant de prendre ses antibiotiques.

«Je passe mes journées entières alité à écouter des podcasts. Je n’ai plus aucune qualité de vie. Ce qui me donne la force de continuer, c’est l’amour de mes proches. Je ne veux pas leur imposer un deuil en plus de tout ce qu’ils vivent présentement. C’est tout ce qui me garde en vie pour le moment, mais je ne passerai pas un autre été enfermée dans ma chambre», dit-elle en pleurant, épuisée de voir sa condition se détériorer sans cesse.

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  • Écoutez l'entrevue avec avec Caren Leblanc, directrice générale de l’Association québécoise de la maladie de Lyme, à l’émission de Sophie Durocher diffusée chaque jour en direct via QUB radio: 

Des cliniques spécialisées pour les patients atteints de la maladie de Lyme existent au Québec, mais Stéphanie n’y a pas accès. «Il faut être référé par un médecin, mais Stéphanie n’a pas de médecin de famille, raconte sa sœur Cathy. Si elle avait un médecin de famille, elle pourrait aussi avoir accès à certains soins comme la prescription d’intraveineux pour lui permettre de gagner du poids, parce qu’elle pèse autour de 30 kilogrammes actuellement.

Native de Dolbeau-Mistassini, Stéphanie croit qu’elle a été piquée par une tique il y a huit ans alors qu’elle travaillait dans une bleuetière. «À cette époque-là la maladie de Lyme était très peu connue, surtout au Lac-Saint-Jean. Quand les premiers symptômes sont apparus, j’ai subi une batterie de tests et tous se sont révélés négatifs. En faisant des lectures, j’ai soupçonné la maladie de Lyme et je me suis rendu en Allemagne pour finalement recevoir le diagnostic qui confirmait la maladie», a raconté la jeune femme.

Aujourd’hui déménagée à Drummondville, la famille Lavoie a lancé une campagne de financement pour amasser de l’argent afin que Stéphanie puisse aller se faire soigner à l’étranger.

Voici le lien du GoFundMe

SI VOUS AVEZ BESOIN D’AIDE   

Ligne québécoise de prévention du suicide

www.aqps.info 

• 1 866 APPELLE (277-3553)    

Jeunesse, J’écoute

www.jeunessejecoute.ca 

• 1 800 668-6868    

Tel-jeunes

www.teljeunes.com 

• 1 800 263-2266

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