Les médecins québécois incompétents et en plein «déni» face à la maladie de Lyme
TVA Nouvelles
Même si le reportage de TVA Nouvelles a semblé faire bouger les choses pour Stéphanie Lavoie, les cas de personnes affectées par la maladie de Lyme abandonnées par le système de Québécois sont très nombreux, affirme la directrice générale de l’Association québécoise de la maladie de Lyme (AQML), Caren Leblanc.
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«Des cas comme elle, il y en a des centaines au Québec. La trajectoire pour la maladie de Lyme n’existe pas au Québec, donc il y a très peu de médecins qui la traitent et la diagnostiquent adéquatement. Il y en a deux au Québec», a-t-elle expliqué en entrevue à TVA Nouvelles.
Mme Leblanc ajoute qu’en moyenne le temps d’attente pour être pris en charge lorsqu’on souffre de la maladie de Lyme est de deux à trois ans.
«Ces patients-là sont en errance médicale. Il n’y a pas personne qui veut les prendre en charge parce que c’est une maladie compliquée et que les médecins au Québec ne sont pas formés pour la traiter adéquatement», mentionne la directrice générale de l’AQML.
Le Québec se trouve pourtant au-dessus du plus grand foyer de maladie de Lyme au monde, clame Caren Leblanc.
Alors qu’aux États-Unis, des protocoles sont mis en place pour permettre aux médecins de traiter adéquatement les patients atteints de la maladie de Lyme, la situation est bien différente au Québec.
«C’est un vrai déni qu’on a (de la part) du système médical québécois», déplore Mme Leblanc.
Cette dernière précise que de nombreux médecins ne veulent pas reconnaître qu’il y a des cas de la maladie de Lyme au nord de Montréal, alors que des données de l’Institut national d’excellence en santé et services sociaux(INESSS) le prouvent hors de tout doute.
Selon le scénario le plus optimiste de l’AQML, il existerait au moins 20 000 cas de maladie de Lyme non diagnostiqués au Québec.
Devant cette attitude du réseau médical québécois, plusieurs patients perdent espoir de guérir. L’AQML répertorie six suicides au cours des deux dernières années parmi les Québécois atteints de la maladie de Lyme.
«Les gens sont très souffrants physiquement et psychologiquement, donc c’est sûr qu’ils ne voient pas le bout de cette maladie-là», explique Caren Leblanc.
Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.
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