Jake Evans, l’un des meilleurs choix de septième tour

Ian Gauthier
Le Canadien de Montréal peut se vanter d’avoir frappé dans le mille trois fois, au cours des quinze derniers repêchages, avec ses choix de septième tour.
C’est une très bonne statistique. Sur 334 joueurs choisis au septième tour entre 2010 et 2020, seulement 79, ou 23,6 %, ont joué au moins un match dans la LNH.
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Il y en a encore moins qui réussissent à y disputer plus qu’une poignée de matchs.
Depuis le repêchage de 2010, seulement cinq équipes comptent trois choix de septième tour qui ont disputé plus de 50 matchs dans la LNH (ou 25 pour un gardien) :
Montréal, avec Jake Evans (2014), Cayden Primeau (2017) et Rafaël Harvey-Pinard (2019).
La Floride, avec Iiro Pakarinen (2011), MacKenzie Weegar (2013) et Devon Levi (2020)
Los Angeles, avec Dominik Kubalik (2013), Jacob Middleton (2014) et Matt Roy (2015)
Tampa Bay, avec Matthew Peca (2011), Ondrej Palat (2011) et Nikita Gusev (2012)
Toronto, avec Garret Sparks (2011), Andreas Johnsson (2013) et Pierre Engvall (2014)
De ces cinq équipes, seuls le CH et les Leafs peuvent dire que les trois joueurs repêchés ont eu un certain succès dans la LNH sous leurs couleurs. La plupart ont été échangés, ou ont été libérés avant de connaître la LNH ailleurs.
Puis, il y a les authentiques succès. Comme Ondrej Palat (meilleur pointeur du lot), MacKenzie Weegar, Matt Roy et... Jake Evans.
Avec 39 buts, 81 aides pour 120 points en 329 matchs, Evans n’est pas le plus prolifique du groupe en attaque, mais il s’est bâti une véritable carrière dans la LNH, à Montréal, en suant sang et eau, en sacrifiant son corps et en offrant un effort de tous les instants, ne cessant jamais de peaufiner son jeu.
En 2024-2025, Evans est jusqu'ici l’attaquant de la LNH qui a passé le plus de temps sur la patinoire en infériorité numérique. Ses six points (trois buts, trois aides) dans ces circonstances le placent à égalité au deuxième rang dans toute la ligue.
En lui accordant un nouveau pacte de quatre saisons d’une valeur annuelle de 2,85 millions $, le Tricolore valide et poursuit l’un des succès les plus improbables de l’organisation au cours des dernières années.
La liste des meilleurs pointeurs choisis au septième tour depuis 2010 :
Ondrej Palat, Tampa Bay, 2011 : 808 matchs, 175 buts, 325 aides, 500 points
MacKenzie Weegar, Floride, 2013 : 529 matchs, 57 buts, 180 aides, 237 points
Victor Olofsson, Buffalo, 2014: 353 matchs, 101 buts, 103 aides, 204 points
Ryan Dzingel, Ottawa, 2011: 404 matchs, 87 buts, 101 aides, 188 points
Dominik Kubalik, Los Angeles, 2013: 357 matchs, 93 buts, 83 aides, 176 points
Pierre Engvall, Toronto, 2014 : 359 matchs, 61 buts, 67 aides, 128 points
Matt Roy, Los Angeles, 2015: 420 matchs, 26 buts, 100 aides, 126 points
Ondrej Kase, Anaheim, 2014: 258 matchs, 57 buts, 67 aides, 124 points
Jake Evans, Montréal, 2014: 329 matchs, 39 buts, 81 aides, 120 points