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L'article provient de TVA Sports
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Jake Evans avait déjà fait ses boîtes

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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2025-03-05T20:54:55Z
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EDMONTON | Au centre de rumeurs de transactions depuis quelques semaines, Jake Evans s’était fait à l’idée qu’il ne reverrait possiblement jamais l’intérieur du logement dans lequel il vit avec sa conjointe.

Au cours du week-end, persuadé qu’il serait échangé pendant la présence de l’équipe en Alberta, le couple a emballé tous ses effets personnels.

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«On avait le sentiment qu’on ne reviendrait pas, a raconté Evans. C’était très difficile de penser que j’allais partir.»

«Les dernières semaines n’ont pas été évidentes. Ma femme et moi, on a discuté beaucoup, a-t-il poursuivi. Nous étions prêts à déménager, même si notre cœur était à Montréal et que nous voulions rester ici.»

C’est donc avec un grand soupir de soulagement qu’il a accepté l’offre de Kent Hughes. Une prolongation de contrat de quatre saisons qui lui rapportera, annuellement, 2,85 M$.

«Ça a déboulé rapidement. Je suis content que la situation ait changé de direction.»

Pas plus vert chez le voisin

À première vue, ce salaire semble juste et équitable. Toutefois, si ses prochaines campagnes se déroulent aussi bien que celle-ci, l’attaquant de 28 ans pourrait rapidement devenir une aubaine pour son directeur général.

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Le principal intéressé en est conscient, mais ne s’en formalise pas trop.

«Je m’implique à fond sur la patinoire et je veux qu’on me respecte. Oui, je veux être reconnu et payé à ma juste valeur, mais pourquoi tout abandonner pour courir après des dollars supplémentaires? C’est quand même un bon salaire.»

Evans a raison. L’herbe n’est pas toujours plus verte chez le voisin. D’ailleurs, il y en a pour qui le changement d’environnement a été loin d’être concluant.

«J’ai parlé à plusieurs anciens coéquipiers et coéquipiers actuels. Le message était le même: courir après l’argent, ça ne t’amène pas toujours à un meilleur endroit», a-t-il indiqué.

«Pourquoi ruiner quelque chose que tu aimes?», a-t-il d’ailleurs demandé, un brin philosophe.

Et ce qu’il connaît de Montréal, après six hivers passés au sein de l’organisation, l’enchante. Son rôle au sein de l’équipe, ses coéquipiers, les entraîneurs, la ville, les partisans, a-t-il pris soin d’énumérer à quelques occasions.

«Ici, je sais ce que l’on attend de moi et je sais qu’on me respecte. Je sais également que je peux prendre quelques pas de plus en tant que meneur de cette équipe. Tout ça me comble», a-t-il soutenu.

Que faire avec les boîtes?

Ça, et la direction que prend l’équipe. Après des saisons difficiles, elle est sur le point de prendre son envol. C’est en grande partie ce qui l’a incité à vouloir rester. Peut-être pour un peu moins d’argent.

«Je crois beaucoup en cette équipe. Ce groupe décolle. On va de l’avant. Dans le cas contraire, je n’aurais pas voulu rester, a-t-il maintenu. Je suis content que Kent [Hughes] et les autres membres de la direction m’en donnent l’occasion.»

C’est bien beau tout ça, mais on fait quoi avec les boîtes?

«On va en profiter pour chercher plus grand. Cette stabilité nous permettra d’acheter une maison, d’avoir nos propres meubles: le genre de truc dont on rêve depuis quelque temps.»

Voyez son point de presse au complet en vidéo principale.

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