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L'article provient de TVA Sports
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Date limite des échanges: pourquoi pas le statu quo pour Kent Hughes et le CH?

Photo Pierre-Paul Poulin
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Photo portrait de Benoît Rioux

Benoît Rioux

2025-03-05T16:30:00Z
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Si Lou Lamoriello et les Islanders de New York avaient refusé de sacrifier des joueurs à la date limite des transactions l’an dernier, Kent Hughes et le Canadien peuvent se permettre sans aucune gêne d'opter, cette année, pour le statu quo. 

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Après avoir annoncé une prolongation de contrat à Jake Evans mardi, pourquoi le Canadien ne conserverait-il pas également les services de Joel Armia, Christian Dvorak et David Savard? On ne parle pas ici d'acheter un joueur de location à gros prix, mais minimalement de retenir les éléments en place.

Le parallèle avec les Islanders de 2024 va de soi: une séquence de cinq victoires comme celle que traverse le CH actuellement avait été vécue par la troupe de l’entraîneur-chef, Patrick Roy, la saison dernière, tout juste avant la date limite des échanges.

«Mon intention n’était certainement pas de démanteler ce qu’on a bâti, d’aucune façon, avait justifié Lamoriello, directeur général des Islanders, au moment de rencontrer les médias, le 8 mars 2024. L’étape suivante est de savoir si on peut faire mieux.»

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Les Islanders avaient gagné leur pari en se qualifiant pour les séries, mais ils avaient ensuite subi l'élimination au premier tour.

Le CH bien positionné 

Lamoriello est peut-être l’antithèse de l’exemple à suivre parmi les directeurs généraux de la Ligue nationale de hockey au cours des dernières années, mais si les Islanders ont fait confiance à leurs joueurs à la date limite des échanges, il y a un an, Hughes et le Canadien seraient encore mieux positionnés pour le faire.

Là où le CH est avantagé, c’est que le club a déjà repêché cinq joueurs en première ronde, soit Juraj Slafkovsky, Filip Mesar, David Reinbacher, Ivan Demidov et Michael Hage, au cours des trois dernières années, en plus d’ajouter Owen Beck et Lane Hutson, sélectionnés au deuxième tour en 2022.

À titre comparatif, les Islanders ont été privés des choix de première ronde de 2020 et 2023 inclusivement, étant limités à trois choix de deuxième tour (Aatu Raty, Calle Odelius et Danny Nelson) durant cette période.

Le degré de patience 

Plutôt que de vendre un joueur ou deux en retour de choix au repêchage additionnels, Hughes a l'occasion, d'ici vendredi, de donner du poids au message positif lancé aux joueurs et aux partisans avec la prolongation de contrat d’Evans. Ce serait mieux que de leur servir une douche froide.

«J’ai hâte au jour où je serai acheteur et pas seulement vendeur, avait dit le directeur général du Canadien, l’an dernier, après avoir échangé le gardien Jake Allen à la date limite des échanges. Je suis aussi compétitif que n’importe qui. Plus vite ça arrivera, mieux ce sera. [...] J’essaie de prendre les bonnes décisions et parfois ça prend de la patience.»

Le Canadien détient déjà sept choix dans les trois premières rondes pour le repêchage de 2025. C’est bien beau, avoir de la patience, mais celle des joueurs qui se démènent sur la patinoire a aussi ses limites. 

À moins de recevoir de l’aide immédiate en retour, pourquoi donc échanger Armia, Dvorak ou Savard, en pleine course pour une participation aux séries? Ces noms sont évidemment ceux qui circulent, alors que ces joueurs deviendront autonomes au terme de la saison.

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