Sénateurs: Jacques Martin prépare-t-il le terrain pour Daniel Alfredsson?


Jean-François Chaumont
Les noms de plusieurs candidats au poste d’entraîneur en chef à long terme chez les Sénateurs après le congédiement de D.J. Smith circuleront. Jacques Martin donnera-t-il le flambeau à Daniel Alfredsson dans quelques mois? C’est une option.
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Patrick Roy restera un choix populaire de l’autre côté de la rivière des Outaouais.
Claude Julien et Benoit Groulx, deux anciens des Olympiques de Gatineau, alimenteront aussi les conversations.
Craig Berube a déjà gagné la Coupe Stanley avec les Blues de St. Louis en 2019. Jay Woodcroft a connu de bonnes saisons avec les Oilers d’Edmonton. Il y a plusieurs têtes de hockey intrigantes.
Mais les Sénateurs ont peut-être déjà leur homme. À 71 ans, Jacques Martin restera une solution à court terme. Steve Staios, le directeur général des Sénateurs par intérim, a dit qu’il apporterait de la structure, de la discipline et un souci des détails à son équipe. C’est vrai. Martin a un curriculum vitae des plus impressionnants.
Alfredsson, qui a accepté un poste d’adjoint après les départs de D.J. Smith et de Davis Payne, aura l’occasion d’apprendre de son ancien entraîneur à Ottawa.
Martin occupera le poste d’entraîneur en chef pour une période indéterminée. Un mois, deux mois ou jusqu’à la fin de la saison? On nage dans l’inconnu.
Staios a gardé toutes les portes ouvertes quand on lui a demandé de décrire ses intentions. Il pourrait amorcer la période des entrevues dans les prochains jours ou prochaines semaines pour trouver le bon candidat. Il n’attendra pas nécessairement à la fin de la saison.
Le modèle St-Louis
Au mois de février 2022, Kent Hughes et Jeff Gorton avaient surpris la planète hockey en se tournant vers Martin St-Louis, un entraîneur sans expérience derrière un banc d’une équipe de la LNH.
Quand on regarde le choix de St-Louis pour le Canadien, on peut se demander si les Sénateurs suivront le même chemin avec Alfredsson. Comme St-Louis, Alfredsson est un membre du Temple de la renommée. Le Suédois a également une grande place dans son cœur pour les Sénateurs et la ville d’Ottawa.
«Alfie est un gars talentueux dans plusieurs [sphères], a rappelé Staios lors d’une visioconférence. Il a une grande tête de hockey. S’il décide qu’il veut coacher ou diriger une équipe, il aura du succès. Alfie aime l’approche de notre équipe, il est dédié et il veut aider. Ce n’était pas son plan pour cette saison. Mais il sait ce qu’il peut apporter au groupe.»
Mais avant de choisir le prochain entraîneur, les Sénateurs auront besoin de dénicher un DG. Michael Andlauer, le nouveau propriétaire de l’équipe, recherche un monstre à deux têtes comme à Montréal avec un président des opérations hockey et un DG. Les Sens ont déjà Staios, mais il manque l’autre tête. Et les deux têtes auront leur mot à dire pour la sélection de l’entraîneur en chef. Alfredsson pourrait toutefois profiter des prochaines semaines pour mousser sa propre candidature. S’il le veut bien.