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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Islanders: Roy fait renaître l’espoir

Des partisans des Islanders croient qu’il est la bonne personne pour relancer l’équipe

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Photo portrait de Kevin Dubé

Kevin Dubé

2024-01-22T01:18:08Z
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ELMONT, NEW YORK | L’embauche de Patrick Roy a insufflé un vent de confiance aux partisans des Islanders, inquiets depuis un certain moment de la tenue de leur équipe.

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«J’espère qu’il va leur botter le derrière et les réveiller!» nous a lancé l’un d’eux, Alan Byren, sans broncher. 

Il s’agissait évidemment du sujet du jour dans les couloirs du UBS Arena, ce dimanche. On entendait le nom de Roy un peu partout dès le moment où les portes se sont ouvertes et que les partisans ont pu entrer. 

Alan Byren est un partisan de longue date. Il estime suivre assidûment l’équipe depuis 40 ans. Les récentes performances des Islanders ne lui inspiraient rien de bon et la nouvelle du congédiement de Lane Lambert, et de l’embauche de Roy, l’a rendu fou de joie. 

«Le bon choix pour nous»

«On a le gars qui a révolutionné la position de gardien de but à travers le globe. Il a une réputation et je pense que c’est ce dont les joueurs ont besoin. C’est un entraîneur, mais aussi une personnalité et un gars qui dit les choses telles qu’elles sont. J’espère qu’il va rallumer le feu en eux et les faire jouer comme ils devraient.» 

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Selon Byren, qui portait fièrement le chandail numéro 8 de Noah Dobson, les Islanders de New York ont une meilleure équipe que ce que leur fiche suggère. 

«Je ne suis pas dans le vestiaire donc je ne peux pas dire ce qui se passe, mais avec le talent qu’on a, il n’y a pas de raison qu’on ne gagne pas plus. Maintenant, il faut qu’il [Roy] trouve un moyen de faire produire ce talent. On doit jouer mieux pendant 60 minutes. En ce moment, c’est le bon choix pour nous.» 

  • Écoutez l'entrevue avec Nicole Bouchard, acolyte de longue date de Patrick Roy au micro d’Alexandre Dubé via QUB radio :

De l’expérience 

Un peu plus loin, Dave Fernandez dégustait sa bière d’avant-match, accoudé au bar, chandail, casquette et foulard des Islanders bien fixés.  

«Je suis un partisan de l’équipe depuis le début, depuis 1972. Je détestais quand on l’affrontait quand il jouait», a-t-il dit d’emblée après que le Journal l’a abordé.

Lui aussi ne pouvait voir d’un meilleur œil la décision du directeur général Lou Lamoriello. 

«Patrick amène de l’expérience et un respect immédiat dans le vestiaire. Je pense qu’il apportera aussi de la discipline, un aspect qui manquait. J’ai beaucoup aimé ce qu’il a dit en conférence de presse, soit qu’il voulait se concentrer sur le jeu défensif de l’équipe.» 

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Ce fidèle partisan avait évidemment regardé les images du premier entraînement dirigé par Roy, en matinée, lors duquel il s’était fait très vocal et intense, à son image. 

«De le voir frapper son bâton sur la glace et crier après les joueurs, j’adore ça. On n’a pas eu ce genre d’entraîneur depuis un bon moment. Barry Trotz l’a fait mais Lane [Lambert] avait perdu le contrôle de l’équipe. Il n’était pas bon pour faire des changements en cours de match.» 

De la compassion pour Lambert

Avant de retraiter vers la passerelle de presse, on accoste un couple qui détient des de billets de saison. 

Et bien qu’heureux de l’embauche de Roy, Fred Gutmann et son épouse, Elizabeth, ont reconnu avoir de la compassion pour Lambert. 

«C’est triste qu’il ait été congédié. Ils auraient pu attendre la fin de la saison pour le faire», avoue Elizabeth. 

Fred Gutmann et son épouse Elizabeth possèdent des billets de saison pour les Islanders. Le couple croit qu’un changement d’entraîneur s’imposait.
Fred Gutmann et son épouse Elizabeth possèdent des billets de saison pour les Islanders. Le couple croit qu’un changement d’entraîneur s’imposait. Photo Kevin Dubé

Du même souffle, son mari avoue qu’un changement était impératif. Mais il ne s’est pas fait aussi optimiste que les autres partisans rencontrés. 

«J’ai lu quelque part ce matin qu’on allait faire les séries. J’en doute. Ces joueurs ont besoin d’un coup de pied au derrière.» 

Décidément, c’est un thème. Le message à Patrick Roy est lancé. 

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