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Culture

Irdens Exantus, entre musique et fiction

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Samuel Pradier

2025-07-10T10:00:00Z
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Omniprésent à la télévision, Irdens Exantus vient aussi de lancer un premier extrait musical, Danger. Tout semble réussir au jeune artiste qui a le vent en poupe. On a discuté de ses réalisations et de ses projets à venir.

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L’uniforme semble bien aller à Irdens Exantus, qui multiplie actuellement les rôles de policier. On peut notamment le voir dans la série Le dernier des monstres, dans laquelle il joue un enquêteur ambitieux. «J’ai été happé par cet univers un peu déstabilisant, où on ne sait plus trop dans quoi on est plongés, avec un mélange de religion, de suspense, de polars et d’ésotérisme... J’ai beaucoup aimé les textes de cette série.»

Son personnage, Joseph Lucien, est un jeune policier proactif et bon observateur. «Il a un sens du leadership, et il va être promu comme enquêteur. Plus la série avance, plus il prendra confiance dans son nouveau rôle, en utilisant son intelligence et son humanité pour faire avancer l’enquête. C’était le fun à jouer parce qu’il est ambitieux, mais rempli d’humanité. Il y avait un contraste intéressant à jouer.»

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Le comédien, né au Québec de parents haïtiens, fait aussi partie de la distribution de la nouvelle quotidienne de Radio-Canada, Antigang, dont le tournage commence dans les prochaines semaines pour une diffusion à la rentrée. Il incarnera le sergent-détective Philippe Parizeau, qui travaille dans une escouade mixte chargée de freiner les ardeurs du grand banditisme.

Assumer sa passion

Irdens Exantus a débuté dans le métier par un concours de circonstances. Il a en effet participé à un casting sauvage pour donner la réplique à Patrick Huard et Suzanne Clément dans le film Guibord s’en va-t’en guerre. «J’ai commencé à faire du théâtre au secondaire, mais j’ai aussi grandi à l’église, où il y a du théâtre. Je dirais que ç’a toujours été quelque chose que j’aimais beaucoup, mais je n’ai jamais assumé que c’était une passion. J’ai toujours adoré les arts de la scène, ça m’a toujours appelé, que ce soit le théâtre ou la musique.»

Selon lui, ce sont aussi les gens qui ont vu du talent en lui qui l’ont poussé à aller plus loin, à suivre une formation et à imaginer plus sérieusement une carrière dans le milieu. «Ils ont bien fait, parce que ça m’a permis de développer cette passion.»

En musique

L’artiste a récemment sorti un premier extrait, Danger, qui parle de l’envie de sortir de notre zone de confort et d’assumer qui on est vraiment. «Je voulais parler du désir de se réapproprier l’essence de notre personnalité, sans penser au regard des autres. C’est la première chanson d’un microalbum que je vais sortir à l’automne prochain. Le style va osciller entre le rap, le R’N’B, le hip-hop et la soul. J’écris tous les textes et c’est le premier projet que je vais sortir sous mon vrai nom. Avant j’avais un pseudo, Denzel, mais là, j'assume davantage.»

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Retrouver son vrai nom est une façon pour lui de se présenter tel qu’il est, en tant que musicien et chanteur, mais aussi en tant que comédien. «Je voulais être authentique envers moi-même en abandonnant mon pseudo.»

Il raconte d’ailleurs que la musique est à la base de sa vocation d’artiste. «Ce sont mes racines. C’est grâce à la musique que j’ai développé mon amour pour l’interprétation et le jeu. Je suis un enfant de l’église, mes parents ont grandi à l’église et moi aussi, et c’est aussi là que j’ai développé ma passion pour le théâtre.»

Francophone avant tout

Irdens Exantus ne cache pas son ambition de percer un jour en Europe francophone. «C’est un de mes rêves. On a parfois tendance à penser que tous les acteurs rêvent d’Hollywood, mais moi, j’ai grandi en regardant des films français. Je rêvais de donner la réplique à des acteurs de la francophonie! Il n’y a rien de plus beau que de réussir une carrière dans sa propre langue.»

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