Fabien Cloutier nous emmène à la découverte d’inventions québécoises dans «Là pour rester»
Steve Martin
Pour cette nouveauté, Fabien Cloutier nous emmène à la découverte d’innovations et inventions québécoises qui ont traversé nos frontières et se sont incrustées dans notre quotidien, du petit biscuit à la guimauve recouvert de chocolat à la technologie qui a révolutionné la façon dont nous consommons aujourd’hui le cinéma...
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«C’est le genre d’émission que j’aime moi-même écouter, admet d’emblée l’humoriste, comédien et animateur beauceron. J’aime savoir comment les choses sont nées. Il y a des productions qui ont été faites dans le passé sur des compagnies américaines, des grandes marques et tout, mais on n’avait rien fait jusqu’à maintenant sur les inventions et les trouvailles québécoises.»
Si, avec le temps, chacune de ces innovations a su s’inscrire dans notre quotidien et notre histoire, cela ne signifie pas pour autant que la route du succès n’a pas été semée d’embûches.
«Ce sont des histoires de succès dans lesquelles il y a parfois aussi des jeux de coulisses, des poursuites, des trahisons et tout ça. Ça fait partie de ce qui les rend intéressantes.»
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Mère de l’invention
Au fil des épisodes, les spectateurs, même les plus férus d’histoire, vont certainement avoir quelques surprises en apprenant les origines locales de certains objets se trouvant aujourd’hui bien au-delà de nos frontières.
«Il y a notamment un épisode sur la fameuse “boîte noire” utilisée en aviation. Je ne savais pas que ça partait d’ici. Il y a eu un accident à un certain moment et quelqu’un chez Air Canada s’est dit: “Qu’est-ce qu’on peut faire pour améliorer les choses quand de tels événements se produisent?” C’est une technologie qui a été développée ici, et dorénavant, quand on entend dire qu’il faut “trouver la boîte noire”, il faut se rappeler que ça vient de chez nous.»
Comme on dit que la nécessité est mère de l’invention, notre climat nordique a également contribué à la création de certains objets qui font aujourd’hui partie de nos habitudes saisonnières.
«C’est le cas du tapis sauve-pantalon, mentionne Fabien Cloutier. Un gars s’est demandé un jour ce qu’on pouvait faire en hiver pour éviter que nos pantalons soient toujours mouillés. Ça vient d’un besoin précis et, depuis, c’est utilisé ailleurs dans le monde. Ça a fait boule de neige. Même chose pour la souffleuse à neige. Il y a parfois des prouesses technologiques, mais, bien souvent, ce sont des “patenteux” qui, par la force des choses, se sont transformés en ingénieurs. C’est très sympa.»
Du Whippet à la bière Laurentide

Parmi les innovations abordées au cours de cette première saison, l’animateur évoque des objets aussi variés que le biscuit Whippet et l’avion Global Express de Bombardier.
Le premier épisode est par ailleurs, et à juste titre, consacré à un produit qui a certainement fait notre renommée internationale: le sirop d’érable. A cours de cette passionnante demi-heure, les experts interviewés nous entraînent de la conception de la fameuse illustration qui orne chaque canne d’or blond vendue aux quatre coins de la planète à ce fait divers mémorable qu'a été le vol de près de 3000 tonnes du précieux nectar en 2011-2012 dans la région de Saint-Louis-de-Blanford.
«Au cours de l’épisode, nous faisons également un clin d’œil à la bière Laurentide. Ça s’est fait dans le contexte où la montée du souverainisme et du nationalisme était à son apogée. Molson a alors décidé de lancer une bière crée spécifiquement pour le Québec avec la fleur de lys et des drapeaux dans les publicités. C’est une compagnie très, très canadienne, mais ils ont quand même voulu profiter des changements qui se passait dans notre société à l’époque. C’est le fun de voir ça aussi.»
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Le succès en format IMAX
Parmi les autres sujets qui seront également abordés, on ne pouvait passer outre le succès des fameux gâteaux Vachon, des casse-tête 3D et les innovations liées à l’amélioration du soutien-gorge, pas plus que les réussites qu'ont été les entreprises Kanuk, Saint-Hubert et les produits Lise Watier.
«La technologie IMAX, c’est quelque chose qui s’est également développé au Québec, ajoute l’animateur. Ç’a commencé à l’époque d’Expo 67 et il y avait des gens de l’extérieur qui étaient impliqués, mais ça s’est fait ici. On se concentre dans l’émission sur des choses qui ont vraiment été développées sur le territoire québécois.»
L’émission permettra par ailleurs de mettre des noms et des visages souvent moins connus que leurs fameuses inventions. «Je trouve ça impressionnant de voir des gens qui ont parfois misé beaucoup et qui ont travaillé très fort pour créer de grandes marques et ainsi créer des milliers d’emplois, conclut Fabien. J’ai beaucoup d’admiration pour le côté entrepreneur qu’ils ont développé à travers tout ça.»