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L'article provient de TVA Nouvelles
Affaires

Inflation: des économies de 60% à l'épicerie grâce à trois clics sur une appli mobile gratuite

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Photo portrait de Julien McEvoy

Julien McEvoy

2024-02-17T05:00:00Z
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Les applications qui offrent des rabais de 30% à 60% à l’épicerie sont populaires, même si moins d'un Québécois sur deux en profite. On laisse ainsi traîner des centaines de dollars par année sur la table.

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Deux brochettes de poulet à 8,43$ au lieu de 16,86$, quatre saucisses duBreton à 3,32$ au lieu de 8,29$, une pizza congelée Mikes à 2,40$ au lieu de 5,99$... tout ça est possible, près de chez vous, grâce aux applications anti-gaspillage alimentaire. 

Elles s’appellent Flashfood, FoodHero, Too Good To Go, Sauvegarde, Mission Salto ou Marché SecondLife. Les épiciers y vendent des produits près de la date de péremption. 

«C’est une des meilleures façons de réduire sa facture d’épicerie», constate le spécialiste du prix des aliments Sylvain Charlebois. 

  • Écoutez l'entrevue avec Sylvain Charlebois, économiste et spécialiste de l’industrie agroalimentaire, via QUB :

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Ils sont 61% au Québec à ne les avoir jamais utilisées, selon une enquête menée auprès de 726 Québécois par le chercheur, à la fin janvier. 

Parmi les 228 personnes – 31% – qui profitent de ces applis, 51% sont sur Flashfood, 40% sur FoodHero et 30% sur Too Good To Go. 

Isabelle Marquis est surprise qu'autant de gens laissent autant d'argent sur la table alors que tout le monde en arrache avec l’inflation. 

«On trouve de la viande, des fruits et légumes, des produits non transformés qu’on peut cuisiner», détaille la nutritionniste d’expérience. 

Les Québécois qui connaissent le truc le recommandent à 95%. Des 228 personnes sondées, 35% sont des réguliers. 

La technologie existe depuis 2019. Maxi et Provigo ont le meilleur système, selon les Québécois sondés par Sylvain Charlebois.

graphique tiré du sondage de Sylvain Charlebois
graphique tiré du sondage de Sylvain Charlebois

Moins le consommateur est capricieux au sujet de la «beauté» de sa tomate, plus il va économiser. C’est aussi à quoi servent ces applis. 

«Les épiciers mettent plus rapidement les produits moches en vente là. Il y a de très, très bonnes affaires à faire», dit Isabelle Marquis. 

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