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L'article provient de Le Journal de Montréal
Environnement

Infestation par parasites mangeurs de chair: un rare cas humain répertorié aux États-Unis

CNN News
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Agence QMI

2025-08-25T22:01:24Z
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Un tout premier cas humain d’infestation parasitaire par des larves de mouche – les vers de Cayor – lié à un voyage a été recensé dans le Maryland, aux États-Unis.

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Le patient a reçu au début du mois d’août un diagnostic d'infestation par le ver de Cayor après être revenu d’un voyage au Salvador, a indiqué CNN.

Le département de la Santé du Maryland a affirmé que le patient était complètement rétabli et qu’il n’y a aucune indication de transmission à d’autres personnes ou animaux.

Les risques pour la santé publique chez nos voisins du sud sont très faibles, estime Andrew Nixon, le porte-parole du Département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis.

Un danger pour les populations animales

Ce n’est pas la menace envers les humains qui inquiète les autorités américaines, mais bien celle envers les animaux.

Le parasite représente notamment une grave menace pour l’élevage de bêtes et l’approvisionnement alimentaire. 

Le ver de Cayor est la larve parasitaire d’une mouche qui se nourrit de chair vivante. Ces asticots carnivores parasitent la plupart des animaux à sang chaud, y compris chevaux et bovins. Ils peuvent aussi infecter les animaux domestiques et l’humain, en de rares cas.

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• Écoutez aussi cet épisode balado tiré de l'émission de Richard Martineau, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

Depuis 2023, une épidémie s’est propagée en Amérique centrale et des infestations ont été répertoriées, entre autres, au Belize, au Salvador, au Guatemala et au Honduras. Les larves ont atteint le sud du Mexique fin 2023, ce qui inquiète les éleveurs américains, a expliqué CNN. 

L’arrivée du parasite a notamment entraîné la fermeture de ports commerciaux transfrontaliers pour le bétail, les chevaux et les bisons.

La menace réside dans le fait que sans traitement, un animal peut mourir en une semaine, et la transmission du parasite peut se faire très rapidement entre les hôtes.

En vue de ce danger, le Département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis a déclaré un état d’urgence pour permettre un assouplissement des règles de l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA).

Aucun médicament n’est actuellement approuvé par la FDA pour traiter le parasite, mais l’état d’urgence permet l’autorisation exceptionnelle de certains produits.

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