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Culture

Incursion dans l'univers de 6 femmes riches

Mardi 21 h, Noovo, début: 9 septembre

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Steve Martin

2025-08-21T10:00:00Z
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Comme on a pu le constater au fil des décennies, de La vie des gens riches et célèbres à Real Housewives, l’idée de jeter un œil voyeur sur le quotidien des personnes fortunées a ses adeptes. Au Québec, six femmes ont accepté de nous ouvrir les portes de leurs luxueuses demeures et de leurs vastes garde-robes. La styliste Isabelle Gauvin, l’une des participantes, répond à nos questions.

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Isabelle, avant cette aventure, étais-tu une amatrice de ce type d’émission où on vend du rêve?

Bonne question. Vous me rappelez que, jeune, j’écoutais La vie des gens riches et célèbres avec mes parents. Par contre, je ne suis pas une fan des émissions comme Real Housewives. Oui, on y voit du luxe, mais il y a beaucoup de méchanceté, des femmes qui parlent dans le dos des autres, des choses comme ça, ce qui me rejoint moins.

Au Québec, on est plus hésitant à aller dans ce côté un peu trash de la téléréalité...

Oui, mais on peut quand même voir certaines réactions durant la première saison, des roulements d’yeux, par exemple, quand une fille parle. Ça dépend de chaque personne. Alors, avant d’embarquer dans un show comme ça, même au Québec, on y pense à deux fois.

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Pourquoi?

On sait que ça va générer des critiques, beaucoup de commentaires négatifs — surtout sur les réseaux sociaux, parce qu’en personne, je ne reçois que du positif. Mais ça ne m’a pas arrêtée. Des commentaires haineux en ligne, j’en ai déjà reçu et je sais que je vais toujours en recevoir. Si c’était une personne proche de moi qui m’insultait, ça viendrait me chercher, mais comme ça vient d’inconnus, ça ne me dérange pas vraiment.

Il faut dire que, pour participer à l’émission, on a fait appel à des femmes qui ne manquent pas de front!

Je suis très assumée. Je suis bien dans ma peau, et ça, c’est important. J’ai quand même une certaine introspection. Je ne suis pas parfaite, j’ai plein de choses à améliorer, mais je suis bien avec moi-même. J’ai confiance en moi et, ce qui était important dans mon esprit, c’était d’inspirer des filles des prochaines générations. Et puis, il faut bien le dire, nous avons toutes travaillé fort pour réussir, alors pourquoi ne pas en profiter?

Tu connaissais les autres participantes avant d’embarquer dans l’aventure?

Je connaissais Stéphanie, professionnellement. C’est elle qui a fait le design de mes chalets au Lac Brome et à Bromont. Elle a aussi créé celui où on voit la collection de Luc (l’homme d’affaires Luc Poirier, son conjoint) et tous nos espaces de travail. Pendant la deuxième saison, les gens vont apprendre à la connaître beaucoup plus en dehors de son travail. Elle est super le fun et drôle. Quand on soupe ensemble, je ris tout le temps. Elle a plein d’histoires à raconter. Sinon, je connaissais Tatiana et Sonia, mais de réputation seulement. Quant à Elisabeth, c’est vraiment une fille fantastique. On s’attache tout de suite à elle.

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Où as-tu fixé la limite entre ce que tu acceptais de dévoiler à l’écran et ta vie privée?

En fait, on n’a pas mis beaucoup de limites, sinon l’adresse de mon bureau, des petites choses comme ça. Quand on tourne, on en vient à oublier les caméras et on est vraiment au naturel. Alors ce que le public verra, c’est vraiment mon quotidien et j’ai été comme un livre ouvert. J’ai montré des choses dont je ne parle pas habituellement. Par exemple, on a filmé ma garde-robe avec toute ma collection de chaussures et de sacs à main. On nous suit en voyage, on montre la collection de voitures de Luc, parce qu’elle est exposée au Salon de l’auto et tout ça. Pourtant, dans la vie, je ne suis pas du genre à montrer mon nouveau sac à main sur Instagram. Je me garde une petite gêne, mais dans le cadre de l’émission, ça ne me dérange pas. Vous voulez voir? Alors, allez-y. Ça fait partie du concept de montrer un peu le luxe, notre style de vie, le travail qu’on fait au bureau. Si ça peut faire rêver...

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Quelle est la perception la plus fausse qui circule à propos des femmes riches en général?

Dans mon cas, c’est l’idée qu’on n’est jamais relax. Dans la série, on voit qu’on revient des îles de la Madeleine un matin. L’avion atterrit et après, je vais conduire mes enfants à l’école, je fais l’épicerie, je cuisine, je fais des brassées de lavage... C’est la même routine que n’importe qui qui reviendrait de voyage. Je n’ai pas de chef à la maison ni de coiffeur. Oui, on a une femme de ménage, comme certaines personnes de la classe moyenne, mais c’est tout. Je reçois parfois des messages sur les réseaux sociaux où les gens me disent: «Ah, je t’ai croisée aujourd’hui, mais je n’ai pas osé aller te parler pour ne pas te déranger!» Mais je suis super accessible et j’adore jaser avec les gens.

Tu n’as pas un horaire chargé à bloc, au fond.

Non. Les gens s’imaginent qu’on a une vie ultra-différente. C’est sûr qu’on se casse moins la tête pour l’argent. J’habite dans une grande maison, je voyage beaucoup, mais, jusqu’à un certain point, mon quotidien n’est pas si différent de celui des gens en général.

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