«Il ne faut rien prendre à la légère», selon le président sortant de l’Assemblée

Bureau de circonscription vandalisé, menaces de mort envers une élue ou encore menaces sur les réseaux sociaux, le président sortant de l’Assemblée nationale, François Paradis, a affirmé que la sécurité n’est pas à prendre à la légère, tout en reconnaissant qu’il ne faut pas se couper de la population.

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«Ce qui m’ébranle, c’est de voir où on en est rendu maintenant. Ces menaces à répétition qui prennent de l’ampleur et chaque fois qu’un député ou une députée s’adresse au service de sécurité, je me sens vulnérable», a indiqué M. Paradis lors d’une entrevue jeudi matin à LCN.

Après être venu en aide pour la protection de la députée libérale Marwah Rizqy, le président a rappelé que son rôle est de gérer la sécurité sur la cité parlementaire et les bureaux de circonscription.

«On a réagi rapidement pour faire en sorte que la députée sortante de Saint-Laurent puisse se sentir “secure”, puisque je comprends bien son désarroi», a-t-il confirmé.

Concernant les gardes rapprochées sur le terrain, la responsabilité relève du ministère de la Sécurité publique.
S’il reconnaît que cette question n’est pas à «prendre à la légère», M. Paradis croit qu’il faut pouvoir arriver à conjuguer sécurité et proximité avec les citoyens.

«Dans plusieurs bureaux de comté, ce sont maintenant des portes à sécurité électronique, il y a des caméras. [...] Le défi qu’on a maintenant, c’est de réussir, à travers ces technologies-là qui sont contraignantes en communication, à garder ce contact étroit [avec les citoyens]», a-t-il souligné.

«Dans la mesure où on rend public, on est en mesure de se rendre compte que certains individus dépassent les bornes et qu’on est proactif, comme on l’a fait dans le cas de la députée sortante de Saint-Laurent, j’ose espérer que les gens vont comprendre que la protection existe, mais qu’il ne faut pas aller à se mettre dans une bulle de verre», a-t-il ajouté.

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