Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Identité de genre: un débat qui prend des proportions inattendues

Partager

TVA Nouvelles

2023-09-20T20:56:20Z
Partager

Les panélistes de l’émission La Joute s’expliquent mal comment le débat entourant l’identité de genre a pu prendre mercredi une telle ampleur, alors que les adversaires idéologiques en sont presque venus aux coups dans les rues de la métropole québécoise.

• À lire aussi: Idéologie du genre à l’école: manif et contre-manif sur la colline à Ottawa

• À lire aussi: [IMAGES] Droits des trans: affrontements au centre-ville de Montréal

• À lire aussi: Toilettes mixtes: «"Si vous êtes un garçon-garçon, une fille-fille, vous êtes peut-être un petit peu retardé, un peu réactionnaire"»

«Je regarde ça et je suis sans mots: je ne comprends pas que ce débat en soit arrivé à cette étape-là... il y a presque eu de la violence physique. Qu’on en discute en tant que société, certainement, oui aussi qu’on discute de la place que ça prend à l’école, sauf qu’on peut avoir ces discussions-là très sereinement», désespère Elsie Lefebvre.

«Faut penser que ça touche des gens pour vrai. La communauté trans existe, et on doit en prendre acte aussi. Puis Maxime Bernier, ouf, non, ça ne va pas du tout», ajoute-t-elle.

Interrogé par un journaliste, le chef du Parti populaire du Canada, Maxime Bernier, a fait la déclaration suivante: «Pour nous ça n’existe pas. Un jeune garçon est un jeune garçon, une jeune fille est une jeune fille. Puis plus tard, peut-être, ces jeunes-là vont devenir gais ou lesbiennes, c’est leur choix.»

Publicité

Les manifestations de mercredi ont mis au jour des affrontements non seulement violents, mais aussi stériles, alors qu’une solution de continuité insurmontable empêche les militants des deux factions de s’entendre minimalement.

  • Écoutez l'entrevue avec Maxime Bernier à l’émission de Yasmine Abdelfadel via QUB radio : 

On a d’un côté une frange particulière de la droite, «dont Maxime Bernier se fait l’incarnation, puis de l’autre côté c’est sûr qu’il y a des choses du côté des "wokes", comme on les appelle, qui vont aussi complètement à l’opposé du sens commun. Puis je pense qu’il y a la masse au milieu, qui ne comprend pas qu’on en soit là», détaille encore la jouteuse Elsie Lefebvre.

Selon Luc Lavoie, le débat est à ce point clivant et minoritaire, que la pertinence des catégories politiques «droite» et «gauche» est plus qu’incertaine.

«Dans le cas de la vaccination, c’était destiné à 100% de la population, alors il y avait des groupes marginaux qui ont fini par représenter, je ne sais pas, environ 5%... ici on parle de 0,033 là! Et là on fait des manifs comme ça, puis on parle de lavage de cerveau!», s’insurge-t-il.

Voyez l’avis complet des jouteurs dans la vidéo dans le haut de l’article.

Publicité
Publicité

Sur le même sujet