Hommage à la reine dans les églises anglicanes au Québec

Agence QMI
Un mémorial a été rapidement érigé en la mémoire de la reine Élisabeth II dans la cathédrale anglicane de la Sainte-Trinité, à Québec, que Sa Majesté avait déjà visité deux fois au cours de son règne.
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La reine s’était rendue en visite à la cathédrale en 1964 et en 1987. Le bâtiment est intimement lié à la monarchie britannique, la cathédrale ayant été financée par le roi George III, si bien qu’on y trouve encore aujourd’hui un banc dédié au souverain du Royaume-Uni.
«La dernière fois que la reine est venue nous visiter en 1987, elle n’a pas utilisé le banc. Elle a préféré siéger sur une chaise sur le plancher de la cathédrale, parce qu’elle voulait être parmi les gens», a cependant raconté à TVA Nouvelles l’évêque du diocèse anglican de Québec, Mgr Bruce Myers.
À titre de reine, Élisabeth II était aussi la gouverneure suprême de l’Église anglicane, un statut qui ne dépassait cependant pas les frontières de l’Angleterre.
«C’est un lien historique et émotionnel. Elle n’était pas à la tête de l’église anglicane du Canada. Mais, nous prions chaque dimanche pour nos dirigeants, et dans le système actuel, c’était la reine», a expliqué Mgr Myers.
Le décès d’Élisabeth II ne changera donc pas grand-chose dans la cérémonie de culte à la cathédrale anglicane de Québec, exception faite que les prières mentionneront désormais le roi Charles III.
Mgr Myers a raconté avoir déjà brièvement rencontré ce dernier en marge d’une visite de la reine à Kingston, en 1984, à l’occasion du bicentenaire de l’Ontario.
«Elle a marqué des générations de Québécois, de Canadiens et partout dans le monde», s’est exclamé l’homme d’Église.
Hommage à Montréal
Les cloches de l'église anglicane Saint-Georges ont sonné quelques minutes après l'annonce du déces de la reine Elizabeth II.
Cependant, en raison d'un réglage automatique, l'église n'a pas été en mesure de faire sonner les cloches une fois par minute pendant 96 minutes.
«Les cloches sont automatiques et ils ne savant pas comment faire sonner les cloches aussi lentement», dit l'évêque du diocèse anglican de Montréal, Mary Irwin.
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