Gala ComediHa!: un défi relevé avec brio

Pour la toute dernière soirée des Galas ComediHa! Fest, on avait réuni le couple Anne-Élisabeth Bossé et Guillaume Pineault à l’animation. Le duo qui réalisait un rêve s’est très bien tiré d’affaire étant, même, les vedettes d’une soirée un peu inégale du côté des invités.

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Il s’agissait d’une première pour les deux artistes qui sont en tournée avec leurs spectacles solos respectifs.

L’idée de les réunir, vendredi, sur les planches du Capitole de Québec, était celle de leur psychologue afin qu’ils puissent avoir des projets communs.

« On ne se voit jamais et on travaille tout le temps », a fait savoir la comédienne qu’on a vue à la télé dans la série Plan B.

Évidemment, le duo a offert un numéro d’ouverture tournant autour de la vie de couple. Un bon segment où on a appris que Guillaume Pineault avait la mycose des ongles et que Anne-Élisabeth Bossé mangeait le pop-corn qui se trouvait dans les fentes du divan.

« J’ai fait ça une fois », a-t-elle fait savoir. « C’était pas chez nous », a répliqué son amoureux, soulevant les rires.

« Je t’aime », a lancé Anne-Élisabeth Bossé. « Je t’apprécie », a ajouté Guillaume qui, pour l’occasion, portait un costard avec un nœud papillon.

En deuxième partie, ils ont offert un segment sur leurs rêves d’enfants, bien différent de ceux des jeunes d’aujourd’hui, avec plein de références culturelles, et surtout un divertissant numéro de fermeture où ils ont dépensé la somme de 45 000 $ qui restait dans leur budget pour réaliser quelques rêves.

Anne-Élisabeth Bossé a reçu un prix pour un concours de dessins de l’émission Vazimolo remis par André Robitaille et elle a détruit une guitare acoustique sur scène. Elle a aussi fait quelques pas de danse, bien exécutés, en compagnie de Jean-Marc Généreux de Révolution. Un peu jaloux, Guillaume Pineault a mis fin au numéro.

Stéphane Fallu, en homme à tout faire, a fait quelques interventions pour un cachet dérisoire. Il y a eu des confettis et de la pyrotechnie.

Guillaume Wagner s’est pointé sur scène avec un numéro sur la banlieue, où il a déménagé, et sur les enfants.

« Être parent et avoir de jeunes enfants, c’est comme être le garde du corps d’une vedette d’Hollywood problématique », a-t-il fait savoir. 

Il a raconté que les textos et « sextos » qu’il échangeait avec sa blonde sont maintenant devenus des listes d’épicerie et des problèmes d’enfants.

Barbada

La drag queen Barbada a offert le numéro de la soirée. Une portion où elle a raconté, avec beaucoup d’humour et d’aplomb, l’histoire d’Adabrad dans le « village ».

« Je suis comme Fred Pellerin, mais avec des talons de six pouces et des faux tétons », a-t-il fait remarquer, sortant plusieurs fois de l’histoire, pour la commenter à sa façon.

« Une drag queen, c’est comme un meuble IKEA. C’est compliqué à monter et il reste toujours un petit bout... ou un plus gros », a-t-il dit. Barbada n’a pas raté son coup et la foule lui a fait savoir avec une bonne salve d’applaudissements fort mérités.

Moment surréaliste et hilarant, lorsque l’animateur de foule, après l’entracte, a fait monter sur scène Elliot qui fêtait, vendredi, ses 14 ans. La drag queen Barbada, qui fêtait, elle aussi, son anniversaire s’est pointée sur les planches pour lui donner une grosse colle. Un segment inattendu et fort amusant. Martin Perizzolo et son numéro sur l’apnée du sommeil et celui de Jean-Thomas Jobin sur une histoire d’une fausse œuvre d’art n’ont pas connu autant de succès.

La folle farandole

Tout comme ce numéro avec la présence des animateurs, François Papineau et Bénédicte Décary, Pascal Morissette et Julie Ringuette et Pascal Cameron et Florence Longpré sur la SSCC, la société secrète des couples connus. 

Jean-Michel Martel, qui est arrivé sur les planches avec une échelle, a amené un peu de surréalisme et d’absurde dans ce gala avec un numéro particulièrement déjanté sur l’invention des jeux Serpents et échelles et Battleship. 

Anne-Élisabeth Bossé a invité ses amies Suzie Bouchard, Katherine Levac et Florence Longpré pour un numéro de filles sur les mauvaises féministes.

On a surtout retenu cette farandole folle et débridée et l’arrivée de Guillaume Pineault, qui croyant que c’était terminé, s’est fait ramasser par les quatre filles.