FTQ-Construction: «on ne peut pas fouiller le passé de tout le monde»

Encore surpris de la nouvelle, le président de la FTQ, Daniel Boyer, n’a pas été en mesure de confirmer de nouvelles mesures pour éviter qu’un candidat comme Rénald Grondin se retrouve à nouveau à la tête de l’organisation.

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«La FTQ-Construction se prend en main, elle s’est prise en main depuis hier matin. Un communiqué vient d’être publié. Quel genre d’enquête on pourrait mener, je ne sais pas. Il y a des conseillers juridiques qui se penchent sur la question. Ce n’est pas une chasse aux sorcières non plus. On doit être prudent. On ne peut pas fouiller le passé de tout le monde», mentionne Daniel Boyer en entrevue au TVA Nouvelles.

D’ailleurs, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet a mentionné vendredi que le processus de vérifications des antécédents des candidats aux postes électifs dans les syndicats doit être amélioré.

Du côté de M. Boyer, il croit que les personnes en place seront en mesure de prendre les bonnes décisions pour l’avenir.

«Je fais confiance à FTQ-Construction. Hier quand la nouvelle est sortie publiquement, on s’est mis tout de suite d’accord que Rénald Grondin devait démissionner de son poste de président»

Le président de la FTQ a tenu à rappeler qu’il n’était pas au courant de la situation entourant M. Grondin. 

«Ça me choque. Je suis dans tous mes états. Ça ne doit pas produire dans un milieu de travail. Nous on défend ça, les travailleuses qui sont victimes de ce genre d’agression que ce soit physique, moral, etc.», mentionne le président de la FTQ Daniel Boyer.

Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.