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Culture

François Papineau s'est investi plus que jamais pour ce nouveau rôle

«Habiter la maison» sera en salle dès le 21 mars

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Alicia Bélanger-Bolduc

2025-03-21T10:00:00Z
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François Papineau brille à la télévision en jouant des rôles à la fois intenses et appréciés du public. Dans Habiter la maison, un projet qui lui tenait particulièrement à cœur, il livre une performance touchante. Son personnage de Simon l’a profondément marqué, faisant de cette expérience une aventure aussi forte pour lui que pour les spectateurs.

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Parle-moi de ton enthousiasme face au film Habiter la maison.

Le projet m’est parvenu il y a environ un an et demi. Le producteur Serge Desrosiers m’a appelé pour m’en parler et me dire à quel point il aimait le scénario. Je l’ai lu et j’ai eu un coup de foudre instantané à mon tour. Je suis arrivé en audition vraiment crinqué! J’ai commencé à expliquer à la réalisatrice Renée Beaulieu pourquoi je devais avoir le rôle et je me suis mis à faire un pitch de vente! (rires) Je me voyais beaucoup en Simon.

En quoi ce personnage te ressemble-t-il?

C’est un homme qui travaille dans la construction, comme mon père, et il est préoccupé par le sort de ses enfants qui grandissent, ce qui me touche beaucoup puisque je suis moi-même père. Il y a dans le film plein d’étapes importantes de la vie que je trouvais fascinantes à explorer. J’ai reconnu mon père dans ce personnage, mais je m’y suis aussi beaucoup identifié dans plusieurs des situations qu’il vit, et je me suis senti immédiatement connecté à lui.

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Est-ce que ces sujets universels seront justement la force du film?

Les enjeux ou les défis des familles ne sont pas tous les mêmes, mais je pense que le choc causé par toutes sortes d’événements provoque des émotions semblables. Le désarroi devant une communication qui ne fonctionne plus, des mauvaises nouvelles qui nous tombent dessus, qui transforment notre vie complètement et qui en changent le cours... C’est un film super émouvant. J'ai moi-même de jeunes enfants et je sais que je vais être confronté à des défis similaires dans les prochaines années. C'est comme si ça me donnait une petite expérience. Ça m'a ouvert les yeux sur l'ouverture qu'il faut avoir face aux désirs des enfants. On est là pour les propulser et non pour leur imposer nos envies.

Comment a été l’expérience de tournage?

La maison dans laquelle on a tourné a été fabriquée par un père de famille pour ses enfants, mais ils ont fini par quitter le nid. Le lieu avait donc quelque chose de très adapté à l'histoire. On a beaucoup aimé filmer dans cet environnement. Avec nos collègues de jeu, on crée toujours des liens forts, rapidement. J’ai retrouvé France Castel, que j'avais déjà côtoyée pendant plusieurs années, et on a eu beaucoup de plaisir ensemble. Je rencontrais pour la première fois Nathalie Cavezzali, mais dès notre rencontre, nous avons développé une belle chimie. J’ai aussi beaucoup aimé jouer avec Antoine Desrochers, puisqu’à son âge à peu près, je tournais avec son père, Alain, sur un film.

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Comment t’es-tu préparé pour ce rôle?

Après 35 ans de métier, j’ai une faculté à plonger assez instantanément dans mes émotions en fiction. Je m'inspire beaucoup du moment sur le plateau, de l'environnement, du décor et des sentiments de la réalisatrice quand elle me parle. Je me sens en immersion complète dans le moment présent. J’essaie d'être le mieux organisé possible, pour qu'à «action», j'oublie toute ma préparation et je joue seulement avec les événements qui se produisent devant moi.

Qu’est-ce qui s’en vient pour toi?

On est en train de préparer la deuxième saison des Armes. Sinon, je serai beaucoup en campagne chez moi avec ma famille cet été. J’ai beaucoup de travaux à faire, il y a même un bâtiment que je veux construire. Comme tous les étés depuis que je suis avec ma blonde, Bénédicte Décary, on est toujours à la recherche de nouveaux projets. On s’est rencontrés au travail, donc on connaît très bien la réalité de l’autre, mais on se rejoint aussi dans notre amour de l’aménagement et de la construction. On a un parcours assez épique! (rires)

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