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Culture

François Papineau estime que son rôle dans «Unité 9» a marqué un tournant dans sa carrière

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Daniel Daignault

2025-02-03T11:00:00Z
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Au cours de sa carrière, François Papineau a multiplié les rôles et, surtout, les personnages différents. Celui d’Allan Craig dans Les Armes, par exemple, est à mille lieues de Charles dans 5e rang, du Dr Lacombe dans Cerebrum ou même de Normand Despins dans Unité 9. Pourtant, l’excellent comédien relève le défi à tout coup, donnant vie à des hommes aux caractères bien différents.

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François, j’imagine qu’on te parle beaucoup de ton personnage antipathique dans Les Armes...

Oui, pas mal. Disons que le personnage de Craig est un step plus haut que celui de Normand Despins, dans Unité 9.

Tu as eu de belles scènes à tourner avec Vincent-Guillaume Otis. Aviez-vous déjà travaillé ensemble?

On se connaissait, car on avait déjà travaillé ensemble sur le film Chasse-Galerie: La légende. On a eu une complicité instantanée avec nos personnages dans Les Armes. Vincent-Guillaume est extrêmement professionnel. Il est impliqué dans son rôle. On est très rigoureux quand il est question du travail, mais dès qu’on peut se permettre de décrocher, on est vraiment épais. (rires) 

C’est formidable de voir à quel point tous les personnages que tu as joués dans ta carrière sont différents les uns des autres!

Oui, sans compter ceux que j’ai faits au théâtre, qui étaient aussi très différents. Je te dirais que ça fait un peu partie de mes choix de vie. Il faut que chacun des personnages qu’on m’offre m’intéresse beaucoup pour que j’accepte. Je dois sentir que c’est un défi et que ce ne sera pas évident. J’aime devoir travailler fort et sentir que le rôle m’amène ailleurs. Les défis m’excitent et renforcent mon engagement vis-à-vis des projets auxquels je participe.

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Tu fais carrière depuis 30 ans maintenant. Trouves-tu que les choses ont évolué dans la façon de tourner les séries?

Oui, et j’ai beaucoup d’admiration pour les jeunes acteurs et actrices qui arrivent aujourd’hui, qui sautent dans le TGV et qui réussissent bien. Quand j’ai commencé, c’était un train de banlieue, on roulait à une vitesse qui se pouvait. Aujourd’hui, si tu n’as pas l’expérience et que tu n’es pas prêt, t’es fait!

Dirais-tu que ton personnage de Despins dans Unité 9 a marqué un tournant dans ta carrière?

Oui, c’est clair. Peut-être que ç’a été un tournant aussi pour le public, même si on me connaissait déjà pour avoir joué dans d’autres affaires. Mais la froideur et la sévérité du bonhomme ont marqué les gens. On m’en a beaucoup parlé. Et dans les faits, même si les gens trouvaient qu’il n’était pas fin, il était assez progressiste dans sa façon de faire les choses...

Photo : Inconnu / Radio-Canada
Photo : Inconnu / Radio-Canada

De quoi es-tu le plus fier dans ta carrière?

Peut-être d’avoir écouté mon instinct. Même si j’ai une carrière et que j’ai travaillé sans arrêt, je suis quand même pigiste. Ma job, c’est mon corps et mes décisions. Je suis content de m’être écouté et d’avoir choisi des projets qui me faisaient triper par-dessus de tout.

Pour lire l'entrevue complète, procurez-vous le magazine 7 Jours, en kiosque dès maintenant.

Les Armes, lundi 20 h, à TVA. Cerebrum, lundi 21 h, à Radio-Canada.

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