Fraises du Québec : trucs pour la cuisson, la congélation et la conservation

Elles sont le signe que l’été est presque là! Et elles font certainement partie de nos souvenirs – sucrés – d’enfance. Eh oui, on parle bien des fraises.

Préparation et conservation

On peut les conserver, fraîches et entières, au réfrigérateur jusqu’à trois jours en prenant soin de les sortir une heure avant de les dévorer pour un goût meilleur.

On les lave, simplement avec de l’eau froide, et les équeute ensuite (pour éviter qu’elles se remplissent d’eau). On les assèche avec un linge propre.

Trucs de congélation

Pour prolonger le bonheur de déguster des fraises, on opte pour la congélation. Diverses façons sont possibles, tout dépendant de ce qu’on en fera. Le mieux reste parfois de varier. Ainsi on a toutes sortes de fraises sous la main.

Première étape : on les lave, on les -essuie avec un papier absorbant ou on les laisse sécher.

• On les place directement ainsi – avec la queue ! – sur une plaque de cuisson qu’on glisse dans le congélateur. On les ressortira quand elles seront bien gelées pour les mettre dans des sacs à congélation.
• Il est possible de les couper en quartiers et les déposer en « paquets » dans des moules à muffins. Ainsi, on a des portions parfaites. Dans ce cas, on garde les queues dans un contenant hermétique ou un sac pour éventuellement faire un sirop ou une gelée.
• On les congèle en purée. On les écrase avec un pile-patate ou un presse--purée ou on les réduit au mélangeur. On ajoute un peu de sucre ou pas du tout... selon notre préférence. Ensuite, on les verse dans des plats de différentes tailles et même des moules à glaçons. Ce sera pratique pour les smoothies.

Bonne idée : En ajoutant un peu de jus de citron, de la limonade, du basilic ou même du vin, voilà de -succulents « popsicles ».

** Au congélateur, on garde nos provisions pendant 6 mois. Parfait !

À cultiver chez soi ?

• Il existe plusieurs variétés de fraises que l’on peut cultiver chez soi dans notre jardin, dans des pots ou dans des jardinières suspendues.
• Pour une récolte hâtive – dès le début juin –, on mise sur les fraisiers Annapolis, Clery, Wendy, Veestar.
• Pour une récolte estivale (mi-juin à mi-juillet) : Chambly, Généreuse, Jewel, Kent, St-Jean d’Orléans et Saint-Pierre.
• Pour une récolte tardive (juillet) : Albion, St-Laurent, Seascape. (Source : Botanix)
• Pour une récolte de plus petites fraises, mais sur une longue période, on mise sur des fraisiers dits remontants. On demande conseil dans les centres de jardin ou on consulte plusieurs infos pertinentes sur fraisesetframboisesduquebec.com là, où on trouve aussi une liste de producteurs par région.

L’autocueillette : ça vaut la peine!

D’abord, on peut choisir les plus belles fraises directement sur le champ, ce qui nous assure que notre récolte ne contient pas de surprise. On prend les baies bien rouges, sans taches blanches, roses ou vertes. Il est important de savoir qu’une fois ramassées, elles ne continuent pas à mûrir. Le prix en autocueillette est toujours plus bas qu’un panier de même quantité acheté au kiosque du producteur ou au marché. Si on les achète déjà cueillies, vérifiez si la queue est bien verte et non flétrie et molle : c’est le signe d’une fraise bien fraîche.