Florian Xhekaj a eu une surprise quand il a vu la vidéo de son combat: «On a bien ri!»

Jessica Lapinski
Florian Xhekaj ne savait pas qu’il se retrouvait sur la glace en même temps que son frère Arber, mardi, quand le match entre le Canadien et les Sénateurs d’Ottawa a pris des allures de foire. Le robuste espoir l’a constaté après, en visionnant une vidéo.
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«Tu ne t’attardes pas à ça, sur la glace, a-t-il raconté vendredi. Tu es occupé à défendre tes coéquipiers. Mais j’ai trouvé ça plutôt drôle! On a bien ri.»
Mais clairement, s’il ne redoute pas une bagarre, même dans le meilleur circuit au monde, le cadet des Xhekaj ne souhaitait pas montrer uniquement cet aspect de son jeu, durant ce camp d’entraînement qui prendra bientôt fin.
L’attaquant semblait presque regretter d’avoir passé autant de temps au cachot, mardi, et pas assez sur la glace à prouver l’étendue de ses habiletés.
«Ce que je veux faire»
Qu’importe, toutefois: Xhekaj se disait fort satisfait de son camp, vendredi. «J’ai [quand même] montré ce que je pouvais faire, a-t-il soutenu. Je pense que je peux jouer ici. C’est du très bon hockey, bien sûr, mais c’est ce que je veux faire. Je veux jouer dans la LNH.»

«Et si j’obtiens cette chance, je vais continuer à me prouver», a-t-il assuré.
Un trio qui lutte
À l’entraînement vendredi, Florian Xhekaj jouait avec Samuel Blais et Owen Beck. Deux autres joueurs qui, comme lui, se battent encore pour un poste, même si c’est Oliver Kapanen, auteur d’un excellent match mardi, qui semble le plus près de demeurer avec le grand club.
Kapanen patinait d’ailleurs avec Ivan Demidov et Alex Newhook, au Centre Vidéotron, avant le retour vers Montréal.
Verra-t-on ces mêmes trios pour l’ultime rencontre préparatoire, contre les Sénateurs? On le saura samedi. Mais tant Xhekaj que Blais ne dédaignaient pas l’idée de former une ligne de joueurs qui luttent pour une place à Montréal.
Selon eux, pareille opportunité leur permettrait de se faire valoir. «Ce sont des joueurs de talent, alors je pense que nous ferions un bon trio. Et bien sûr que l’on se bat pour une place, mais on tenterait tous de s’aider du mieux qu’on le pourrait.»
La réflexion se poursuit
Martin St-Louis, lui, se disait toujours en réflexion. Questionné à savoir ce qu’il dira aux joueurs qui seront rétrogradés avec le Rocket de Laval, quand le couperet tombera, l’entraîneur-chef affirmait n’en avoir aucune idée.
«Je ne sais pas encore. Je n’en suis pas là. Je ne sais pas ce sera qui, et le message sera différent selon la personne.»