Financement des écoles religieuses: il est important de «faire ce changement», selon Marwah Rizqy
Agence QMI
Le Parti libéral du Québec juge qu’il faut retirer le financement public des écoles religieuses, encore plus après l’affaire de l’école Bedford, avançant qu’il ne faut pas s’attaquer qu’aux écoles publiques pour obtenir des changements.
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C’est ce qu’a avancé Marwah Rizqy, porte-parole en éducation pour le Parti libéral du Québec, en entrevue à LCN, jeudi.
Un peu plus tôt dans la journée, le premier ministre François Legault s’est opposé au définancement de cette cinquantaine d’établissements scolaires qui ont un volet religieux et qui sont catholiques, juifs, musulmans, évangéliques ou encore grecs orthodoxes.
«Aujourd’hui, quand on regarde l’état de la situation, l’affaire Bedford, on est obligés de regarder l’école publique, mais on ne peut pas du même souffle dire que c’est préoccupant au public, mais ce n’est pas préoccupant au privé», a soutenu la députée libérale.
«C’est dans cette perspective de cohésion et de cohérence que pour nous, aujourd’hui, c’est important de faire ce changement», a-t-elle indiqué.
Si elle reconnaît qu’il faut que son parti reste «vigilant» pour tout ce qui concerne la laïcité, Mme Rizqy croit qu’il faut également «s’inscrire dans notre temps».
Elle en a d’ailleurs profité pour rappeler que les libéraux avaient déjà envoyé une directive pour retirer le financement des garderies religieuses en 2010.
En prenant l’exemple de l’Université de Montréal et du Collège Brébeuf, qui sont laïques, la députée croit que ce changement peut se faire, et ce, «sans heurts».
Pour voir l’entrevue intégrale, cliquez sur la vidéo ci-dessus.