Publicité
L'article provient de Le Journal de Québec
Politique

Fermeture de Medicago: Fitzgibbon admet qu'il aurait dû aviser Marchand

Partager
Photo portrait de Stéphanie  Martin

Stéphanie Martin

2023-02-08T17:20:42Z
2023-02-08T23:20:32Z
Partager

Le ministre Pierre Fitzgibbon a admis qu’il aurait dû mettre le maire de Québec dans la confidence, en décembre, quand il a appris que la maison mère de Medicago cherchait à se départir de l’entreprise. 

• À lire aussi: Fermeture de Medicago: Bruno Marchand se défend de manquer de leadership

• À lire aussi: Le milieu agricole convoite les serres inachevées de Medicago

Le maire Bruno Marchand aurait « probablement » eu intérêt à savoir ce qui se passait dans sa ville, a convenu le ministre de l’Économie, en impromptu de presse, mercredi.

« Si ça se représentait, je lui parlerais probablement », a-t-il dit. 

M. Fitzgibbon a dit avoir été avisé tout comme son homologue fédéral François-Philippe Champagne, le 15 décembre, des difficultés de Medicago, lors d’une rencontre avec l’actionnaire principal, Mitsubishi Chemical Group. Une information qu’il a qualifiée de « bombe ». 

Il estime cependant que rien n’aurait pu être fait en si peu de temps. « Honnêtement, il n’y a rien qui se serait passé entre le 15 décembre et aujourd’hui. »

Avec M. Champagne, M. Fitzgibbon était à la recherche de solutions, mais a été le premier étonné de constater que l’entreprise japonaise a décidé de mettre la clé sous la porte, jeudi dernier.

Publicité

Pris par surprise 

L’annonce l’a « pris par surprise ». « Je l’ai su la veille », a-t-il relaté. 

Le maire Bruno Marchand a réaffirmé mercredi sa bonne collaboration avec les ministres impliqués.

« Je ne vais pas leur tirer la pierre parce qu’il y a une bonne entente avec le gouvernement du Québec. »

Il rappelle que « le ministre ne pouvait pas savoir en décembre que l’usine allait fermer ». 

La veille, le maire a été accusé par l’opposition à l’Hôtel de Ville de « manquer de leadership », ce dont il s’est défendu. 

300 millions $

Pierre Fitzgibbon a par ailleurs évoqué une estimation « conservatrice » pour la poursuite des activités de Medicago pendant environ deux ans.

« Il faut investir 300 millions dans l’entreprise. Nous, comme gouvernement, avec M. Champagne, on est très intéressés de travailler avec des repreneurs, mais ça prend un repreneur. »

— Avec Taïeb Moalla, Marc-André Gagnon, Bureau parlementaire, et Gabriel Côté, Agence QMI.

Vous avez un scoop à nous transmettre?

Vous avez des informations à nous communiquer à propos de cette histoire?

Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs?

Écrivez-nous à l'adresse ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.

Publicité
Publicité