F1: Charles Leclerc vise une première victoire à Montréal

Mylène Richard
Depuis qu’il est chez Ferrari, Charles Leclerc a terminé trois fois dans le top 5 à Montréal, grimpant sur la troisième marche du podium en 2019. Il est donc mûr pour signer un premier gain au Grand Prix du Canada.
• À lire aussi: Grand Prix du Canada: Esteban Ocon demeure motivé malgré la controverse
• À lire aussi: Des infiltrations dans les paddocks du circuit Gilles-Villeneuve ... encore!
• À lire aussi: Norris démarre en force à Montréal
Et ça tombe bien, parce qu’il est considéré comme l’un des favoris ce week-end. Même Lando Norris, de McLaren, l’a dit!
Fort d’un triomphe à Monaco il y a deux semaines, de cinq podiums et de huit tops 4 en huit courses cette saison, Leclerc respire la confiance. Mais il a tenu à rappeler qu’il y a une belle parité avec Red Bull et McLaren.
En Australie, à Miami et à Monaco, Ferrari et McLaren ont privé Max Verstappen de la victoire, réduisant l’écart avec Red Bull.
«Nous n’avons pas couru souvent sous la pluie avec cette voiture. On verra bien comment les bolides se comporteront dans ces conditions», a-t-il nuancé devant les médias jeudi.

Saisir sa chance
Celui qui excelle aussi à la guitare et au piano croit que son coéquipier Carlos Sainz fils et lui ont «une chance de l’emporter» au circuit Gilles-Villeneuve.
«La piste à Montréal ne fait pas nécessairement ressortir le meilleur des Red Bull, alors c’est une opportunité qui s’offre à nous, a noté Leclerc. La rivalité avec McLaren et Red Bull sera bien présente. Nous allons tenter de maximiser nos chances et espérer que le résultat final soit meilleur que par le passé.»
Deux semaines après avoir vécu sa plus belle fin de semaine à vie à la maison, Leclerc, qui ne se décrit pas comme un grand fêtard, a vite tourné la page.
«Ma tête est à Montréal, a-t-il confirmé. L’équipe est sur une lancée, pas seulement à cause de la victoire à Monaco, mais en raison de tout le travail accompli depuis 7-8 mois.»

Moins conservateur
En 2023, Leclerc avait fini cinquième au classement général des pilotes et la Scuderia avait conclu en troisième position derrière Red Bull et Mercedes. Cette année, le Monégasque souffle dans le cou de Verstappen, à l’instar de Ferrari avec l’écurie au taureau rouge.
«Le mérite revient à l’équipe, sinon ça voudrait dire que l’on conduisait vraiment mal l’an passé!» a lancé le pilote de 26 ans avec un sourire.
Plus sérieusement, Leclerc a mentionné que l’approche de Ferrari avait changé sous la gouverne du nouveau patron Frédéric Vasseur, évoquant le fait que l’écurie a «identifié rapidement les lacunes de la monoplace», tout en n’ayant pas «peur de prendre des décisions courageuses et risquées» qui ont payé.
«Dans le passé, on a probablement été trop conservateur», a-t-il admis.
«La plus grande différence, c’est sans contredit le fait que la voiture est plus facile à conduire. [...] La saison dernière, nous avons éprouvé des difficultés en qualifications. Nous étions quand même rapides en course, mais nous partions de trop loin», a analysé Leclerc, qui espère garder le rythme en sol québécois.