Des infiltrations dans les paddocks du circuit Gilles-Villeneuve ... encore!

Décidément, c’est le jour de la marmotte à Montréal. Cônes et chantiers peuplent le centre-ville et la route pour se rendre au circuit Gilles-Villeneuve. Et voilà qu’à une heure des premiers tours de roue des bolides de Formule 1, l’eau s’est infiltrée dans les paddocks comme lors du week-end de course en 2022.

La forte pluie durant l’orage sur l’heure du midi a trouvé son chemin jusqu’à l’intérieur du bâtiment livré à la dernière minute en 2019.

Rappelons qu’il avait coûté 60 M$ de fonds publics. 

Au printemps 2022, notre Bureau d'Enquête avait appris que la Société du parc Jean-Drapeau (SPJD) avait commandé un rapport confidentiel à la firme de consultants en ingénierie Groupe IRC un an plus tôt «afin de déterminer la source de diverses infiltrations actives et historiques» selon la copie obtenue.

Le bâtiment, honoré du prix d’Excellence en architecture du Canadian Architect, n’avait que deux ans à l’époque.

Il était également mentionné que dans «les portions fermées de l’immeuble, il y a plusieurs infiltrations d’eau. Un des éléments de la toiture n’est pas étanche; selon les vents et précipitations, l’eau s’infiltre et coule sur les parements intérieurs du bâtiment».

Force est de constater que le problème n’est toujours pas réglé alors que dans l’un des studios, l’eau coulait de la trappe de ventilation.

En début d’après-midi, vendredi, plusieurs diffuseurs du Grand Prix du Canada ont sorti les sacs à poubelle et les rouleaux de papier essuie-tout pour éponger et protéger l’équipement, dont le réseau français Canal + et québécois, RDS.

Après la première séance des essais libres, on s’affairait à faire sécher le matériel, dont les livres de notes et le tapis. Un membre de l’équipe avait tout de même réagi rapidement en plaçant une corbeille de recyclage sous la principale infiltration. Le plafond était gonflé au passage du Journal dans le studio.