Erik Karlsson n’est pas amateur des médias canadiens

Mis aux faits de quelques rumeurs, dont certaines plus étranges le ramenant chez les Sénateurs d’Ottawa, Erik Karlsson a envoyé une flèche aux médias du Canada, jeudi. 

Puisque ça ne se passe pas comme prévu chez les Penguins de Pittsburgh cette saison, plusieurs observateurs se sont questionnés à savoir si l’équipe allait liquider leur marchandise à la date limite des transactions. Jake Guentzel et Chad Ruhwedel seulement ont quitté le navire.

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Par contre, Karlsson n’a pas été épargné par les bruits de couloir. Le journaliste de la chaîne Sportsnet Elliotte Friedman a suggéré que les «Sens» ramènent au bercail leur ancien capitaine, ce qui a mis le feu aux poudres.

«C’est le Canada pour vous... J’ai joué là longtemps, donc je comprends comment ça fonctionne», a indiqué jeudi en mêlée de presse celui qui a évolué à Ottawa entre 2009 et 2018 avant de mettre le cap vers San Jose.

«Ils ont beaucoup de sujets de discussion chaque jour parce qu’ils ont beaucoup de temps en ondes. Mais ils ont peu d'éléments sur lesquels vraiment parler. Ils aiment bien créer ces scénarios. Je n’y prête pas vraiment attention et je ne m’en fais pas trop avec ça», a conclu Karlsson.

Après sa saison de 101 points chez les Sharks, le vétéran de 33 ans s’est amené à Pittsburgh avec beaucoup d’attentes envers lui. Pas aussi spectaculaire que l’an dernier, il s’en sort tout de même bien avec une récolte de 44 points en 64 parties.

Là pour rester

Parlant de rumeurs, celles d’un départ prochain de l’entraîneur-chef Mike Sullivan sont insistantes. Le directeur général Kyle Dubas a toutefois réitéré sa confiance envers le pilote, mercredi.

«Si vous n’avez pas “Sully”, donc vous cherchez “Sully”. Si vous l’avez, vous devriez le garder», a-t-il lancé durant son plus récent épisode de son balado pour le Penguins Radio Network.

Sullivan détient un contrat pour les trois prochaines campagnes, mais Pittsburgh se dirige vers une deuxième exclusion consécutive des séries éliminatoires. Avant la rencontre en soirée face aux Sharks, les Penguins avaient perdu sept de leurs huit derniers duels.